L’Algérie peinerait à fournir des volumes supplémentaires de gaz à l’Italie

© Photo Pexels/Pixabay / Poêle brûlantGaz, image d'illustration
Gaz, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 18.09.2022
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L’Algérie serait incapable de remplir ses engagements gaziers envers l’Italie, en dépit des nouveaux accords signés récemment pour des livraisons supplémentaires, selon le média AlgeriePart.
Alors que le Premier ministre italien, Mario Draghi, croyait avoir arraché un accord salvateur sur le gaz algérien mi-juillet, la réalité semble moins reluisante à en croire AlgeriePart. Le nouveau contrat prévoyait 9 milliards de mètres cubes supplémentaires entre novembre 2022 et début 2024, selon le média.
Mais la première commande de novembre peine déjà à être livrée. Rome s’attend à un milliard de mètres cubes, mais seuls 200 millions seraient disponibles, selon les investigations d’AlgeriePart. Les réunions de crises de succèdent chez Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, mais aucune solution ne semble se dessiner. Un audit interne a démontré que seuls 3,5 milliards sur les 9 espérés pourront finalement être livrés, précise le média.
Outre cette rallonge, le volume moyen des livraisons depuis l’Algérie avoisine les 22 milliards de mètres cubes par an, rappelle par ailleurs AlgeriePart.
Le géant italien Eni a pour sa part déclaré n’être au courant "d’aucune difficulté côté algérien concernant la disponibilité actuelle et future des volumes convenus".

Flou artistique sur l’électricité

Outre le gaz, Rome a aussi essuyé quelques sueurs froides sur l’électricité cette semaine. Le journal La Repubblica et l'agence Bloomberg ont en effet rapporté qu’EDF avait envoyé un avis au gouvernement italien, évoquant l’arrêt potentiel des approvisionnements en électricité, et ce pour deux ans.
Paris a finalement démenti l’information. Le ministère de la Transition énergétique a réaffirmé sa "solidarité réciproque électrique et gazière" avec ses voisins européens, dans un communiqué.
Très dépendante du gaz russe, l’Italie s’était tournée vers l’Algérie en juillet dernier pour obtenir une rallonge sur les livraisons existantes. Le pays de Dante importait 40% de son or bleu de Russie en 2021, mais affirme avoir déjà réduit de moitié cette dépendance.
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