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L’Hexagone n’est plus l’exportateur net d’électricité numéro 1 en Europe
L’Hexagone n’est plus l’exportateur net d’électricité numéro 1 en Europe
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Le besoin en électricité augmentant et ses centrales nucléaires ne fonctionnant qu’à la moitié de leur capacité, la France a vu ses exportations d’électricité... 11.08.2022, Sputnik Afrique
2022-08-11T14:36+0200
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Alors que d’habitude, la France exporte plus d’énergie qu’elle en importe, la situation a radicalement changé sur ces six derniers mois. Elle n’est plus le premier exportateur d'énergie en Europe, selon l’analyste de données énergétique EnAppSys.Les données montrent que sur le premier semestre de 2022, l’Hexagone a été devancé par la Suède et l’Allemagne.Sur cette même période, les exportations de la Suède ont atteint 16TWh, ceci contre 13,8 TWh durant la même période l’année dernière. Ensuite arrive l’Allemagne, soit désormais le deuxième exportateur net européen, qui a vendu 15,4 TWh d’électricité de plus qu’il n’en a achetée sur ces six derniers mois.Quid de la France?Quant à l’Hexagone, si l’année dernière elle avait exporté 21,5 TWh, actuellement son solde net ne représente que 2,5 TWh. Le pays importe beaucoup plus, sa demande ayant augmenté.Comme l’explique Jean-Paul Harreman, directeur d’EnAppSys BV, "les enjeux nucléaires de la France ont provoqué une position nette importatrice exceptionnelle pour le marché français. Ceci a été exacerbé par les prix élevés du gaz, ce qui a rendu moins attrayante financièrement pour la France l'exportation des quantités habituelles de gaz vers l'Europe. Cela a à son tour poussé les actifs gaziers à perdre leur valeur dans toute l'Europe."La production nucléaire française ralentie actuellement suite aux problèmes de corrosion et aux opérations de maintenance sans précédent. Selon Reuters, certaines centrales ont également dû amoindrir leur activité à cause des épisodes caniculaires récurrents.
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L’Hexagone n’est plus l’exportateur net d’électricité numéro 1 en Europe
Le besoin en électricité augmentant et ses centrales nucléaires ne fonctionnant qu’à la moitié de leur capacité, la France a vu ses exportations d’électricité se réduire fortement sur le premier semestre 2022 par rapport à la même période de l’année dernière. L’Hexagone n’en est donc plus le premier exportateur net en Europe.
Alors que d’habitude, la France exporte plus d’énergie qu’elle en importe, la situation a radicalement changé sur ces six derniers mois. Elle n’est plus le premier exportateur d'énergie en Europe,
selon l’analyste de données énergétique EnAppSys.
Les données montrent que sur le premier semestre de 2022, l’Hexagone a été devancé par la Suède et l’Allemagne.
Sur cette même période, les exportations de la Suède ont atteint 16TWh, ceci contre 13,8 TWh durant la même période l’année dernière. Ensuite arrive l’Allemagne, soit désormais le deuxième exportateur net européen, qui a vendu 15,4 TWh d’électricité de plus qu’il n’en a achetée sur ces six derniers mois.
Quant à l’Hexagone, si l’année dernière elle avait exporté 21,5 TWh, actuellement son solde net ne représente que 2,5 TWh. Le pays importe beaucoup plus, sa demande ayant augmenté.
Comme l’explique Jean-Paul Harreman, directeur d’EnAppSys BV, "les enjeux nucléaires de la France ont provoqué une position nette importatrice exceptionnelle pour le marché français. Ceci a été exacerbé par les prix élevés du gaz, ce qui a rendu moins attrayante financièrement pour la France l'exportation des quantités habituelles de gaz vers l'Europe. Cela a à son tour poussé les actifs gaziers à perdre leur valeur dans toute l'Europe."
La production nucléaire française ralentie actuellement suite aux problèmes de corrosion et aux opérations de maintenance sans précédent. Selon Reuters, certaines centrales ont également dû amoindrir leur activité à cause des épisodes caniculaires récurrents.
