Nouveau tir par la Corée du Nord d'un missile balistique présumé

© Sputnik . Ilia Pitalev / Accéder à la base multimédiaKim Jong-un, leader de la Corée du Nord
Kim Jong-un, leader  de la Corée du Nord - Sputnik Afrique, 1920, 11.01.2022
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La Corée du Nord a tiré le 11 janvier un missile balistique présumé, ont rapporté l'armée sud-coréenne et les garde-côtes japonais, ce qui constituerait le deuxième essai effectué par Pyongyang en moins d'une semaine, alors que le numéro un nord-coréen Kim Jong-un a demandé de nouvelles avancées militaires.
Dans un communiqué, l'état-major de l'armée sud-coréenne a indiqué que le projectile avait été détecté aux alentours de 07h07 (22h27 GMT lundi) et lancé au large de la côte Est de la Corée du Nord.
Pyongyang avait annoncé la semaine dernière avoir procédé avec succès à l'essai d'un missile hypersonique, après que Kim Jong-un a déclaré lors de ses vœux du Nouvel An vouloir renforcer les capacités militaires nord-coréennes face à une situation internationale jugée instable.
La Corée du Nord respecte depuis 2017 un moratoire sur les essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, en marge d'une ouverture diplomatique avec les États-Unis et la Corée du Sud.
Mais, alors que les discussions sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne sont depuis lors tombées dans l'impasse, elle a continué de procéder à des tests de missiles à courte portée, notamment depuis un sous-marin.
"L'armée (sud-coréenne) reste sur le qui-vive en surveillant de près les évolutions en coopération étroite avec les États-Unis dans l'hypothèse de lancements supplémentaires", a déclaré l'état-major à Séoul.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré que les tirs de missiles répétés de la Corée du Nord étaient "très regrettables".
L'armée sud-coréenne a émis la semaine dernière des doutes sur l'annonce par Pyongyang du tir d'un missile hypersonique, disant n'avoir pas constaté d'avancée majeure dans le programme balistique nord-coréen.
Ce nouveau tir nord-coréen intervient au lendemain de la condamnation par la mission diplomatique des États-Unis à l'Onu, soutenue par la France, le Royaume-Uni et le Japon notamment, de l'essai effectué la semaine dernière par Pyongyang.
"Ces agissements alimentent le risque d'escalade et représentent une menace importante pour la stabilité de la région", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'Onu dans un communiqué publié lundi.
Linda Thomas-Greenfield a de nouveau appelé la Corée du Nord à revenir à la table des négociations et à abandonner ses programmes nucléaire et balistique.
Pyongyang dit être ouvert à des discussions, mais seulement si Washington et d'autres abandonnent leurs "politiques hostiles" à son égard.
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