Voici où la joggeuse "enlevée" de Mayenne s’est cachée la nuit de sa disparition

© Photo Pixabay / sabinevanerpUne dame âgée
Une dame âgée - Sputnik Afrique, 1920, 19.11.2021
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Ayant menti à propos de son kidnapping et de sa séquestration, la jeune joggeuse de Mayenne a en fait passé la nuit dans l’habitation de sa grand-mère dont elle avait les clés, d’après les informations de BFM TV.
Lisa, jeune lycéenne de 17 ans, a avoué le 12 novembre pendant son audition avoir menti sur son enlèvement alors qu’elle était partie faire un jogging. L’une des nombreuses zones d'ombres qui restaient encore à éclaircir était l’endroit où la jeune fille avait passé les 24 heures de sa disparition.
Face aux enquêteurs, elle a expliqué avoir marché 10 km entre les communes de Saint-Brice et Sablé-sur-Sarthe en abandonnant derrière elle ses affaires, dont la montre connectée, le téléphone et les écouteurs connectés.
D’après les informations de BFM TV, l’adolescente a passé la nuit dans la maison de sa grand-mère à Sablé-sur-Sarthe. Le fait que le domicile se trouve à quelques minutes à pied du snack où elle s’était réfugiée quand on l’a retrouvée avait intrigué les enquêteurs.
"En revanche, on ignore à ce stade si la grand-mère était présente à son domicile lors de la nuit qu'y a passée l'adolescente", raconte le média en soulignant que Lisa avait les clés.

Sa disparition

La France a retenu son souffle pendant 24 heures le 8 novembre, date à laquelle son père a déclaré sa disparition. La jeune femme n’avait plus donné de nouvelles alors qu'elle est partie faire un jogging en Mayenne. Plus de 400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés pour les recherches. Elle avait été retrouvée le lendemain soir dans un kébab de Sablé-sur-Sarthe, à 10 kilomètres du lieu de sa disparition, assurant avoir échappé à ses kidnappeurs et agresseurs.
Alors que plusieurs éléments ne collaient pas dans son récit, Lisa a avoué avoir inventé l'histoire de toutes pièces.

Que risque-t-elle pour avoir menti?

L’enquête étant toujours en cours, elle court des risques. Une fausse déclaration à la gendarmerie correspond à une "dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative de faits constitutifs d'un crime ou d'un délit entraînant des recherches inutiles". Selon l'article 434-26 du Code Pénal, cela est passible de six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende.
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