Procès Zemmour: "Les parties civiles veulent faire un coup médiatique et donc politique"

© AP Photo / Michel EulerÉric Zemmour lors d'une présentation de son livre "La France n'a pas dit son dernier mot"
Éric Zemmour lors d'une présentation de son livre  La France n'a pas dit son dernier mot - Sputnik Afrique, 1920, 18.11.2021
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Le polémiste était convoqué ce 17 novembre devant la justice pour répondre de ses propos tenus en septembre 2020 au sujet des mineurs isolés. Une condamnation mettrait-elle en péril la probable candidature du journaliste pour 2022?
Éric Zemmour une nouvelle fois sous les projecteurs, cette fois-ci pour l’ouverture de son procès. Ce 17 novembre, le journaliste était cité à comparaître devant la justice. En cause, ses propos tenus l’an dernier sur CNews au sujet des mineurs isolés, qualifiés alors de «voleurs, violeurs et assassins». L’intéressé a de son côté refusé de se rendre au tribunal judiciaire, s’opposant à ce «que le débat politique se déroule dans les prétoires».
«Ce en quoi il a un peu raison. Avec les constitutions de parties civiles comme celle de la Ligue des droits de l’Homme, il y a une volonté de faire un coup médiatique et par conséquent politique», commente Régis de Castelnau à notre micro.
Dans le communiqué publié sur son compte Twitter, le journaliste parle d’«une tentative d’intimidation de plus» de la part du Parquet de Paris.
Pour Régis de Castelnau, en «généralisant» son accusation à tous les mineurs isolés, l’éditorialiste a prêté le flanc à ses contradicteurs et desservi «le problème très important des mineurs non accompagnés». Selon lui, l’éditorialiste risque en cela de se faire condamner. Au point de mettre en péril sa campagne présidentielle?
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