"Il prenait du plaisir à me frapper": une jeune femme violemment agressée à Nanterre - photo

© Photo Pixabay / karosiebenUne agression. Image d'illustration
Une agression. Image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 05.11.2021
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La police de Nanterre a ouvert une enquête après qu’une jeune femme de 18 ans a été rouée de coups et frappée à la tête avec un marteau brise-vitre dans la nuit du 30 au 31 octobre. La victime dénonce la violence de ses agresseurs et l’indifférence d’une personne qui a refusé de lui porter secours.
Une jeune femme a failli mourir le 31 octobre dans une violente agression à Nanterre. Selon la victime qui a publié une photo de son visage tuméfié et en sang sur Instagram, les faits ont eu lieu vers 3h15 du matin alors qu’elle rentrait d'une soirée avec une copine.
Elle raconte avoir d’abord aperçu deux hommes cagoulés, l’un en survêtement noir et l'autre en survêtement gris, qui la suivaient. Elle a essayé de courir mais a trébuché et est tombée.
"Les deux sont arrivés sur moi et m’ont mise au sol. Celui en noir voulait prendre mon sac à main, c’était son but ultime, et celui en gris a commencé à me rouer de coups de pied sur ma poitrine et dans ma tête. Ils ne s’arrêtaient pas. Celui en noir disait "arrête, tu vas la tuer, elle saigne trop". Celui en gris était en folie. Il rigolait et il prenait du plaisir à me frapper. J’ai lâché mon sac, celui en noir l’a pris et est parti. L'homme en gris a sorti un marteau brise-vitre qui est dans les bus et m'a dit 'je vais te finir' et puis il m’a donné un coup de marteau dans la tête", a confié la jeune femme lors de l'émission TPMP.
La victime dit qu’à ce moment-là, elle a ouvert ses yeux et sa bouche et a fait la morte pour s’en sortir. Quant à sa copine, "elle était tétanisée par la peur", mais les agresseurs ne l’ont pas touchée, menaçant de la tuer si elle appelle la police.
Dès qu’ils sont partis, la victime a trouvé la force de se relever et s’est approchée d’une voiture au feu rouge et a demandé de l’aide à son conducteur, ce à quoi il a répondu "c’est pas mon souci" et est parti. Elle a enfin été aidée par deux hommes qui l’ont gardée dans leur propriété jusqu’à l’arrivée des pompiers et des policiers.
Une enquête ouverte
Le 3 novembre, la victime a indiqué au Figaro avoir porté plainte. Le quotidien écrit également qu’une source policière lui a confirmé que les agresseurs se sont emparés du sac à main de la victime avant de prendre la fuite.
En réaction à cette agression, la candidate à la présidentielle Marine Le Pen s’est dite bouleversée.
"La barbarie que tu as subie me révolte. Je m'engage devant toi à tout faire pour stopper l'ensauvagement qui gagne le quotidien de ta génération, et dont tu as lâchement été victime. Reste forte", a écrit la présidente du Rassemblement national sur Twitter.
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