Copieusement insultée par une rappeuse de 17 ans, Mila va porter plainte - vidéo

© AP Photo / Francois MoriProcès Mila, 2021
Procès Mila, 2021  - Sputnik Afrique, 1920, 04.11.2021
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Après avoir gagné le procès contre ses cyberharceleurs qui ont été condamnés en juillet et en septembre à de la prison avec sursis, Mila a annoncé le 3 novembre porter plainte contre la jeune rappeuse IamBillies qui l'a insultée à plusieurs reprises lors d'un live.
"Bois de la javel", "sale pu*e" "Nique ta mère" "Je vous passe le relais car je peux même pas dire que j’ai envie de la tabasser". Selon Mila ce sont les insultes que lui a adressé la rappeuse de 17 ans IamBillies lors d’un live sur Instagram le 3 novembre.
La jeune femme, déjà harcelée pour avoir critiqué l'islam en 2020, explique avoir assisté à ce live de cette artiste qu’elle "trouvait très talentueuse dans ses chansons" pour "l’encourager" alors qu’elle savait qu’elle avait "peut-être une dent" contre elle.
Comme le montre un extrait du live publié par Mila sur Twitter, la chanteuse s’est violemment emportée contre elle, lui lançant, par exemple "vas te faire enc*ler" ou "islamophobe de merde". Mila affirme que pendant plus d’une heure de live, elle n’a cessé de l’insulter, de diffamer et d’encourager sa communauté à faire de même.
Elle porte plainte
Mila a décidé de ne pas laisser sans suite ces insultes et a annoncé son intention de porter plainte:
"Demain, au lieu d’aller travailler et d’avoir une vie comme tout le monde, j’irai porter plainte contre elle, et je suis fatiguée de faire cela. Il ne faut pas rester sans rien faire, je n’en peux plus, il faut que cela cesse".
Tout en priant ses lecteurs de ne pas insulter la rappeuse, Mila les a appelés à apporter tout de même des preuves qui pourraient soutenir sa plainte. Selon elle, sa "harceleuse" a ensuite refait son live où elle réitère ses propos et se réjouit de son lynchage.
"Elle est en train de faire tomber sa carrière avec sa dignité", a conclu Mila.
Quant à IamBillies, à en croire une capture d'écran de ses stories Instagram, elle a écrit après son live qu'elle n'avait "rien contre personne" et qu'elle voulait "seulement préserver avec bienveillance toutes les religions, tous les croyants et toutes les communautés". Elle s'est d'ailleurs excusé "si certains" de ses propos "ont été mal interprétés ou ont blessé certaines personnes".
Pourtant, dans une vidéo reprise par Mila, elle se dit prête à faire face à la plainte: "Tu peux toujours aller porter plainte princesse, si je dois avoir le titre de "l’harceleuse de la meuf qui déteste Allah", ne t’inquiète pas je suis prête à le porter".
Une affaire gagnée
En juillet, 11 personnes ont été punies de peines de quatre à six mois de prison avec sursis pour avoir injurié, harcelé et menacé de mort sur les réseaux sociaux la jeune femme, qui avait publié des vidéos polémiques sur l'islam. Par la suite, fin septembre, le tribunal correctionnel de Paris a condamné un homme de 24 ans à 10 mois de prison avec sursis pour avoir menacé de mort Mila sur Twitter.
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