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L’Europe commence à puiser dans ses stocks de gaz à l’approche de l’hiver
L’Europe commence à puiser dans ses stocks de gaz à l’approche de l’hiver
Sputnik Afrique
Alors que les stocks européens de gaz sont insuffisamment remplis par rapport à la même période en 2020, le rythme de leur épuisement a déjà dépassé celui de... 15.10.2021, Sputnik Afrique
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L’Europe a commencé à activement puiser du gaz naturel depuis ses stocks souterrains, indique Gaz Infrastructure Europe (GIE), alors qu’ils sont remplis à 14% de moins que par rapport aux mêmes périodes entre 2016 et 2020.Pour la première fois depuis avril 2021, le volume du gaz retiré des stocks en une seule journée a dépassé celui réapprovisionné, selon les données du 13 octobre.Remplis à 78,14%, les stocks ont baissé de 0,05%. Le volume actuel du gaz est donc de 78,09%.En 2020, la période d’épuisement des réserves de gaz, qui étaient alors presque complètement remplies (95,74%), avait commencé le 12 octobre, alors qu’habituellement elle débute fin octobre, avec l’arrivée de la période de chauffage.À l’issue de la saison hivernale 2020-2021, le volume le plus bas (29,06%) du gaz a été constaté le 19 avril 2021. Les stocks ont été ainsi vidés de 66%, en dépit de réapprovisionnements quotidiens avec cette matière première.Les pays qui ont commencé à épuiser leurs stocks dès le 13 octobre sont l’Allemagne, la France, l’Autriche et la République tchèque. Les Pays-Bas sont passés en déficit dès le 5 octobre et la Pologne le 10 octobre.Hausse des prixLes prix du gaz en Europe ont plus que doublé depuis le mois d’août. Le 6 octobre, le gaz naturel a atteint son maximum historique à 1.937 dollars pour 1.000 mètres cubes. Depuis, ils ont reculé et s’affichent ce 15 octobre à 1.174 dollars.Ce faible niveau des stocks européens figure comme l’un des facteurs ayant favorisé la flambée des prix du gaz, qui accumulent des records historiques depuis septembre. À cela s'ajoute un apport réduit des énergies renouvelables, comme l'éolien, pour des raisons météorologiques, ainsi que la demande accrue stimulée par la reprise économique.Pour certains, la Russie a également joué un rôle négatif. L’Agence internationale de l’énergie et les États-Unis l’accusent d’avoir sciemment limité ses exportations afin de mettre en exergue l’importance de son gazoduc Nord Stream 2 qui devrait être mis au point à l’hiver 2022.Ces allégations ont été à maintes reprises réfutées par les autorités russes. Le 13 octobre, Vladimir Poutine a déclaré que, contrairement à ces accusations, le pays avait augmenté ses livraisons de 15%. Il a également assuré que la Russie remplissait pleinement ses obligations et était disposée à fournir davantage de gaz en cas de demandes concordantes:En s’exprimant sur la crise énergétique, il a expliqué que cette envolée provenait du déficit d’électricité et pas le contraire. Selon lui, le système énergétique européen a multiplié les "défauts systémiques" qui ont provoqué cette pénurie.
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L’Europe commence à puiser dans ses stocks de gaz à l’approche de l’hiver
17:04 15.10.2021 (Mis à jour: 17:09 15.10.2021) Alors que les stocks européens de gaz sont insuffisamment remplis par rapport à la même période en 2020, le rythme de leur épuisement a déjà dépassé celui de l’approvisionnement pour la première fois depuis avril, selon Gaz Infrastructure Europe (GIE).
L’Europe a commencé à activement puiser du gaz naturel depuis ses stocks souterrains,
indique Gaz Infrastructure Europe (GIE), alors qu’ils sont remplis à 14% de moins que par rapport aux mêmes périodes entre 2016 et 2020.
Pour la première fois depuis avril 2021, le volume du gaz retiré des stocks en une seule journée a dépassé celui réapprovisionné, selon les données du 13 octobre.
Remplis à 78,14%, les stocks ont baissé de 0,05%. Le volume actuel du gaz est donc de 78,09%.
En 2020, la période d’épuisement
des réserves de gaz, qui étaient alors presque complètement remplies (95,74%), avait commencé le 12 octobre, alors qu’habituellement elle débute fin octobre, avec l’arrivée de la période de chauffage.
À l’issue de la saison hivernale 2020-2021, le volume le plus bas (29,06%) du gaz a été constaté le 19 avril 2021. Les stocks ont été ainsi vidés de 66%, en dépit de réapprovisionnements quotidiens avec cette matière première.
Les pays qui ont commencé à épuiser leurs stocks dès le 13 octobre sont l’Allemagne, la France, l’Autriche et la République tchèque. Les Pays-Bas sont passés en déficit dès le 5 octobre et la Pologne le 10 octobre.
Les prix du gaz en Europe ont plus que doublé depuis le mois d’août. Le 6 octobre, le gaz naturel a atteint son maximum historique à 1.937 dollars pour 1.000 mètres cubes. Depuis, ils ont reculé et s’affichent ce 15 octobre à 1.174 dollars.
Ce faible niveau des stocks européens figure comme l’un des facteurs ayant favorisé la flambée des prix du gaz, qui accumulent des records historiques depuis septembre. À cela s'ajoute un apport réduit des énergies renouvelables, comme l'éolien, pour des raisons météorologiques, ainsi que la demande accrue stimulée par la reprise économique.
Pour certains, la Russie a également joué un rôle négatif. L’Agence internationale de l’énergie et les États-Unis l’accusent d’avoir sciemment limité ses exportations afin de mettre en exergue l’importance de son gazoduc Nord Stream 2 qui devrait être mis au point à l’hiver 2022.
Ces allégations ont été à maintes reprises réfutées par les autorités russes. Le 13 octobre, Vladimir Poutine a déclaré que, contrairement à ces accusations, le pays avait augmenté ses livraisons de 15%. Il a également assuré que la Russie remplissait pleinement ses obligations et était disposée à fournir davantage de gaz en cas de demandes concordantes:
"Si nous recevons une demande d’augmentation [des livraisons de gaz], nous y sommes prêts. Nous augmentons autant que les partenaires le demandent. Il n’y a aucun refus, aucun."
En s’exprimant
sur la crise énergétique, il a expliqué que cette envolée
provenait du déficit d’électricité et pas le contraire. Selon lui, le système énergétique européen a multiplié les "défauts systémiques" qui ont provoqué cette pénurie.