Hurlant en arabe, il cherche à pénétrer dans la basilique de Notre-Dame de Nice

© Photo Pixabay / Prosag-MediaNice
Nice - Sputnik Afrique, 1920, 13.10.2021
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Près d’un an après l’attentat de la basilique de Nice, un incident inquiétant s’est produit devant l’édifice religieux. Un Tunisien en situation irrégulière a tenté de pénétrer dans le bâtiment, hurlant en arabe et crachant par terre. Son attitude ayant été jugée menaçante, il a été interpellé. L’individu s’est avéré être mentalement instable.
Le 12 octobre vers 18 heures, un individu a voulu pénétrer dans la basilique Notre-Dame de Nice, relate Nice-Matin. D’après le quotidien, l’homme était démuni de masque et fumait une cigarette. Interdit d’accès, il est revenu une dizaine de minutes plus tard, hurlant et crachant par terre.
Jugeant son attitude menaçante, le sacristain a appelé la police.

"Le sacristain qui avait été informé de la précédente intrusion s’est approché du suspect alors qu’il recommençait à hurler en arabe et à cracher par terre. L’homme s’est montré menaçant et il a été décidé de déclencher le bouton d’appel d’urgence", indique Actu17 citant une source proche de l’enquête.

L’homme a décidé de prendre la fuite, mais a été interpellé par la police non loin de la basilique et placé en garde à vue.

Le profil de l’individu

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme est un ressortissant tunisien de 26 ans se trouvant en situation irrégulière en France mais qui était inconnu des services de police. Au moment de l’interpellation, il était alcoolisé, selon Actu17. D’après Nice-Matin, il est sans domicile fixe.
Suite à un examen psychiatrique, l’homme jugé mentalement instable a été interné à l'hôpital Sainte-Marie et aucune poursuite pénale ne sera engagée contre lui, indique Nice-Matin.
Le vigile de la basilique interrogé par les policiers a indiqué que l'individu n'avait pas tenu de propos menaçants ou fait référence au terrorisme.
Le maire de Nice Christian Estrosi a réagi sur Twitter: "La justice doit être extrêmement sévère alors que nous allons bientôt commémorer l’attentat du 29/10/2020".
Parmi d’autres personnalités politiques, Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et l’un des candidats de la droite à la présidentielle, a également réagi en proposant d’expulser l’individu en question.

L’attentat de 2020

Cet incident est survenu près d’un an après l’attentat survenu dans la basilique le 29 octobre 2020, quand un assaillant avait pénétré dans la basilique en tuant au couteau trois personnes. Neutralisé par les forces de l’ordre, le meurtrier avait été interpellé.
Le terroriste, Brahim Aouissaoui, Tunisien de 21 ans en situation irrégulière, a été mis en examen en décembre 2020. Il est poursuivi pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste", "tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle", selon le parquet national antiterroriste.
En avril 2021, l’accusé a affirmé souffrir d’amnésie, affirmant ne pas se souvenir des événements survenus en France. Il envisageait également de se rendre à Paris pour mener une attaque, a relaté Franceinfo en mai.
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