Un avion avec une banderole "veux-tu m’épouser?" s’écrase au Canada

© AP Photo / Diether EndlicherEine vom ADAC gecharterte Cessna 172 fliegt am Donnerstag, 1. Juli 1999 zur Staubeobachtung ueber der Autobahn A 8 zwischen Muenchen - Stuttgart.
Eine vom ADAC gecharterte Cessna 172 fliegt am Donnerstag, 1. Juli 1999 zur Staubeobachtung ueber der Autobahn A 8 zwischen Muenchen - Stuttgart. - Sputnik Afrique, 1920, 04.10.2021
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Une demande en mariage a tourné au drame samedi 2 octobre à Montréal. Un petit avion avec deux personnes à son bord et une banderole portant les mots "veux-tu m’épouser" s’est écrasé pour des raisons encore inconnues. Le crash a fait un mort et un blessé.
Une personne a trouvé la mort et une autre a été blessée dans le crash d’un avion Cessna 172 à Montréal le samedi 2 octobre. Le monomoteur de quatre places s’est écrasé en face de l’île de Sainte-Hélène où se tenait un festival de musique. Personne au sol n’a été blessé, annonce La Presse.
Selon le média, qui cite un témoin, l’avion survolait le fleuve Saint-Laurent à basse altitude et traînait une banderole avec la phrase écrite en anglais "Chantal, veux-tu m’épouser?".
"L’avion volait très bas. Il perdait peu à peu de la vitesse. La banderole s’est détachée dans l’eau. Il a voulu faire demi-tour et il s’est écrasé. Il y a eu du feu et un énorme nuage de fumée", raconte ce témoin qui a immédiatement appelé les secours.
L’avion qui avait à son bord deux personnes a été presque entièrement détruit par les flammes qui n’ont épargné qu’une aile et la gouverne. Quant aux victimes, le passager a péri dans l’accident alors que le pilote a survécu.
Une possible raison du crash
Construit depuis 1955, le Cessna 172 est l’avion le plus répandu au monde. Vers 2017 son constructeur, l’entreprise américaine Cessna Aircraft, en avait fabriqués plus de 44.000. Cet avion monomoteur peut atteindre une vitesse de 230 km/h et est reconnu comme étant très sûr et facile à manœuvrer.
Comme l’écrit TVA Nouvelles, la cause du crash n’est pour le moment pas connue, mais il n’est pas exclu que ce soit la banderole qui l’ait provoqué. En tout cas, des témoins racontent qu’elle était en train de se détacher.
Interrogé par le média, Roger D. Leblanc, professeur spécialisé en techniques de maintenance d’aéronefs à École nationale d'aérotechnique à Québec, explique que de manière générale une banderole a beaucoup de masse et peut créer beaucoup de traînées, c’est pourquoi le pilote doit être bien expérimenté pour effectuer de tels vols.
"Traîner une banderole demande beaucoup d’attention et surtout lors des jours de pluie, qui est un autre facteur qui peut aggraver et accentuer les phénomènes de traînée derrière l’avion", a-t-il précisé.
La banderole n’a pas été retrouvée. Il est probable qu’elle soit tombée dans le fleuve peu avant le crash.
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