Un retraité droguait sa femme des années pour la livrer à des dizaines d’inconnus

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Voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 29.09.2021
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Pendant une dizaine d'années, un mari droguait sa femme pour la proposer ensuite sur des sites Internet à des hommes qui pensaient participer à un jeu sexuel échangiste.
C’est dans le cadre d’une affaire de viols commis entre 2010 et 2020 à Mazan, dans le Vaucluse, que 33 hommes ont été écroués, fait savoir Le Parisien, ajoutant que l’enquête se poursuit. Un retraité s’arrangeait pour mettre des anxiolytiques dans les repas ou les boissons de son épouse pour l'endormir puis la soumettre sexuellement à des inconnus.
L’esclandre n’aurait peut-être jamais éclaté au grand jour si le mari n’avait pas été surpris en train de filmer sous les jupes de femmes dans un supermarché de Carpentras. Certaines ayant porté plainte, l’homme a été interpellé mais rapidement relâché après avoir plaidé un dérapage isolé, précise le média. Toutefois, une perquisition a été effectuée chez lui et plusieurs supports informatiques ont été saisis.

Déviance sexuelle

C’est alors qu’ont été découverts de nombreux films montrant son épouse, inconsciente, livrée tour à tour à des inconnus. Une fois sa victime endormie, le retraité faisait venir chez lui un ou plusieurs hommes, âgés de 24 à 71 ans, contactés sur Internet et participait parfois lui-même, a affirmé au Parisien l’avocat de plusieurs auteurs présumés. Il a ajouté qu’aucun de ses clients ne s’était rendu au domicile du principal suspect dans le but de commettre un viol. Un autre avocat a déclaré à France Bleu que ceux qu’il défend étaient certains qu’il s’agissait d’un couple échangiste.
Le mari jure pour sa part que ceux-ci étaient au courant.
Sa femme a été informée des sévices en novembre dernier. Le retraité, mis en examen pour viols aggravés, agressions sexuelles et administration de substances nuisibles, est écroué depuis, précise Le Parisien. Il souffre, selon une expertise psychiatrique, d’une déviance sexuelle axée sur le voyeurisme.

"Viols gynécologiques"

D’autres cas de violences sexuelles, notamment de "viols gynécologiques", ont été récemment relatés concernant un spécialiste de l’endométriose de l'hôpital Tenon. L’homme est visé par une enquête interne sur la base de 25 témoignages accablants de patientes et étudiants en médecine. L’histoire remonte à au moins 1996, lorsque l’une des victimes du gynécologue parisien s’est souvenue de certains faits.
Le médecin conteste ces accusations.
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