"Vous ne m’aurez pas": Macron botte en touche sur la candidature de Zemmour

© AFP 2023 LUDOVIC MARINEmmanuel Macron au Salon international de la restauration à Lyon
Emmanuel Macron au Salon international de la restauration à Lyon
 - Sputnik Afrique, 1920, 28.09.2021
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Interrogé par un reporter de LCI quant aux débats autour de l’éventuelle candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle 2022, Emmanuel Macron s’est montré ferme. Pour lui, ce n’est pas "[s]on rôle de faire le commentaire politique".
Éric Zemmour reste flou quant à ses projets présidentiels et les questionnements autour de son éventuelle candidature ne désenflent pas. Or, le Président de la République n’a visiblement aucune envie d’y ajouter son commentaire.
"Ce n’est pas mon rôle de faire le commentaire politique", a-t-il lancé à Lyon le 27 septembre lorsque Paul Larrouturou, journaliste de LCI et Quotidien, a tenté de l’interpeller à ce sujet.
"C’est normal que dans le moment que nous vivons, il y ait des candidats et des candidates potentiels ou déjà déclarés qui puissent s'exprimer sur leur projet pour la France. Je ne ferai aucun commentaire sur aucun d'entre eux. Ce n'est pas au Président de commenter les débats", a poursuivi le chef de l’État.
"Vous ne m’aurez pas"
Alors qu’il était interrogé en plein Salon international de la restauration, le Président de la République a ensuite tenté de changer de sujet et a parlé de ce secteur lourdement impacté par la crise sanitaire.
"Moi, je dois continuer à agir, là on est avec les métiers de la restauration qui ont beaucoup souffert durant la période", a-t-il insisté.
Paul Larrouturou a réitéré sa tentative de faire parler Emmanuel Macron sur le cas d’Éric Zemmour, au cœur des débats depuis ces derniers mois, notamment avec sa récente apparition à la Une de Paris Match puis sa confrontation avec Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV.
"Vous ne m’aurez pas", a toutefois répondu le Président, un sourire caché derrière son masque.
Lui-même ne s’est toujours pas porté candidat à la prochaine présidentielle qui aura lieu dans sept mois.
Au micro d’Ouest-France, le spécialiste en communication Arnauld Champremier-Trigano de l’agence Faubourg a jugé qu’Emmanuel Macron avait "envie d’être candidat le plus tard possible, en février ou en mars".
"Les Présidents sortants se déclarent à la dernière minute", a-t-il estimé.
Un avis partagé par Amélie Salmon, de l’agence Plebiscit, qui croit que le chef d’État tente "de rester maître des horloges jusqu’au bout, d’autant plus qu’il reste le favori dans les sondages".
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