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Biden prévient qu’il y aura une nouvelle pandémie
Biden prévient qu’il y aura une nouvelle pandémie
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En pointant la probabilité d’une nouvelle pandémie, Joe Biden a affirmé à la tribune de l’Onu que l’avenir de l’humanité était incertain. Soit le monde arrive... 22.09.2021, Sputnik Afrique
2021-09-22T14:55+0200
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Les chercheurs de nombreux pays ne cessent de mettre en garde contre le risque de nouvelles pandémies depuis celle du Covid-19. Un sujet dont la pertinence a été évoquée par Joe Biden à la tribune new-yorkaise de l’Onu, un an après un même appel relayé par le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus.Dans son discours adressé à la communauté internationale, le Président américain a pointé le fait que tous les pays se trouvaient face à un choix:Il a également mis en valeur la nécessité de mettre en place un nouveau mécanisme pour financer la sécurité sanitaire mondiale et un Global Health Threat Council [un conseil mondial des menaces pour la santé, ndlr] censé veiller à l’émergence de nouvelles pandémies. Les pays pourraient ainsi prendre des mesures immédiates une fois le monde de nouveau menacé.Organismes déjà mis en placeChargé de missions semblables, le Centre de recherche et de détection précoce des épidémies, affilié à l’OMS, a été inauguré début septembre à Berlin. Il vise à évaluer la réponse actuelle à la pandémie de Covid-19 pour en tirer des leçons.Le centre travaillera sur les données obtenues des pays membres de l’OMS. Les résultats de leur analyse vont être partagés entre ceux-ci, a expliqué Angela Merkel.L’Union européenne s’est dotée d’un organisme comparable, à savoir l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA). Elle joue un rôle primordial dans la préparation de l’UE à appliquer une réponse rapide et efficace aux éventuelles menaces graves pour la santé.Le monde est sur le qui-viveDans son allocution d’ouverture d’une réunion organisée en marge de l’Assemblée générale des Nations unies en 2020, le Dr Tedros avait prévenu du risque d’autres pandémies et urgences sanitaires mondiales. Il avait également appelé à consolider les efforts pour renforcer la santé publique.Bill Gates a à maintes reprises alerté sur ce risque auquel il est important de se préparer. L’une de ses dernières déclarations relayées à la mi-septembre dans un rapport de la Fondation Bill-et-Melinda-Gates portait sur le besoin d’investir davantage dans les systèmes de santé, y compris l’industrie de la fabrication des vaccins.Avis scientifiquesDans une étude publiée fin août dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs ont affirmé que le risque de vivre un évènement épidémique tel que celui du Covid-19 pourrait doubler dans les prochaines décennies, bien que la probabilité de l’arrivée d’une "épidémie extrême" baisse depuis le XVIIe siècle.Pour cause, les dégâts environnementaux produits par l’Homme. L’émergence de nouvelles infections risque d’être renforcée par l’augmentation des contacts entre les humains et les animaux, suscitée, entre autres, par la déforestation.La même hypothèse a été émise en octobre 2020 par des spécialistes des Nations unies en biodiversité (IPBES, Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) dans un rapport portant sur les liens entre l’Homme et la nature.
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Biden prévient qu’il y aura une nouvelle pandémie
14:55 22.09.2021 (Mis à jour: 17:59 10.01.2022) En pointant la probabilité d’une nouvelle pandémie, Joe Biden a affirmé à la tribune de l’Onu que l’avenir de l’humanité était incertain. Soit le monde arrive à collaborer pour renforcer le domaine de la santé, soit il échoue. De plus, le Président a appelé à la création de nouveaux mécanismes de surveillance sanitaire.
Les chercheurs de nombreux pays ne cessent de mettre en garde contre le risque de nouvelles pandémies depuis celle du Covid-19. Un sujet dont la pertinence a été évoquée par Joe Biden à la tribune new-yorkaise de l’Onu, un an après un même appel relayé par le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus.
Dans son discours adressé à la communauté internationale, le Président américain a pointé le fait que tous les pays se trouvaient face à un choix:
"Allons-nous travailler ensemble pour sauver des vies, vaincre le Covid-19 partout et prendre les mesures nécessaires pour nous préparer à la prochaine pandémie? Car il y en aura une autre. Ou échouerons-nous à exploiter les outils à notre disposition alors que les variants les plus virulents et dangereux s'implantent?".
Il a également mis en valeur la nécessité de mettre en place un nouveau mécanisme pour financer la sécurité sanitaire mondiale et un Global Health Threat Council [un conseil mondial des menaces pour la santé, ndlr] censé veiller à l’émergence de nouvelles pandémies. Les pays pourraient ainsi prendre des mesures immédiates une fois le monde de nouveau menacé.
Organismes déjà mis en place
Chargé de missions semblables, le Centre de recherche et de détection précoce des épidémies, affilié à l’OMS, a été inauguré début septembre à Berlin. Il vise à évaluer la réponse actuelle à la pandémie de Covid-19 pour en tirer des leçons.
"Nous devons nous adapter à ce qui se passe et à la réalité d'une urgence sanitaire évolutive qui n'est jamais tout à fait ce que vous aviez prévu ou ce à quoi vous vous attendiez", a déclaré Michael Ryan, directeur exécutif du programme d'urgence sanitaire de l'OMS.
Le centre travaillera sur les données obtenues des pays membres de l’OMS. Les résultats de leur analyse vont être partagés entre ceux-ci, a expliqué Angela Merkel.
L’Union européenne s’est dotée d’un organisme comparable, à savoir l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA). Elle joue un rôle primordial dans la préparation de l’UE à appliquer une réponse rapide et efficace aux éventuelles menaces graves pour la santé.
Le monde est sur le qui-vive
Dans son allocution d’ouverture d’une réunion organisée en marge de l’Assemblée générale des Nations unies en 2020,
le Dr Tedros avait prévenu du risque d’autres pandémies et urgences sanitaires mondiales. Il avait également appelé à consolider les efforts pour renforcer la santé publique.
Bill Gates a à maintes reprises alerté sur ce risque auquel il est
important de se préparer. L’une de ses dernières déclarations relayées à la mi-septembre dans un rapport de la Fondation Bill-et-Melinda-Gates portait sur le besoin d’investir davantage dans les systèmes de santé, y compris
l’industrie de la fabrication des vaccins.
Dans une étude publiée fin août
dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs ont affirmé que le risque de vivre un évènement épidémique tel que celui du Covid-19 pourrait doubler dans les prochaines décennies, bien que la probabilité de l’arrivée d’une "épidémie extrême" baisse depuis le XVIIe siècle.
Pour cause, les dégâts environnementaux produits par l’Homme. L’émergence de nouvelles infections risque d’être renforcée par l’augmentation des contacts entre les humains et les animaux, suscitée, entre autres, par la déforestation.
La même hypothèse a été émise en octobre 2020
par des spécialistes des Nations unies en biodiversité (IPBES, Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) dans un rapport portant sur les liens entre l’Homme et la nature.