Jean-Michel Blanquer sifflé à son arrivée dans une école à Marseille
10:19 02.09.2021 (Mis à jour: 16:10 19.11.2021)
© AP Photo / Christophe Archambault/Pool Photo via APJean-Michel Blanquer
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Le ministre de l'Éducation a été sifflé ce jeudi au cours de sa visite dans une école de Marseille, au lendemain de l'arrivée du Président de la République dans la cité phocéenne qui avait reçu la veille un accueil similaire.
Des huées et des sifflets ont été entendus ce jeudi matin à l’arrivée du ministre de l'Éducation dans une école du XIIIe arrondissement de Marseille comme le montre une vidéo de LCI.
▶ #Marseille : le ministre de l'Éducation Jean-Michel #Blanquer sifflé à son arrivée dans une #école
— LCI (@LCI) September 2, 2021
📺Le #DIRECT sur #La26 et https://t.co/CcR7r14PV9 >https://t.co/AFtFMt4BoF pic.twitter.com/jQYlIy7tdG
Emmanuel Macron, qui s'est rendu dans l’établissement après Jean-Michel Blanquer, a également été hué.
À Marseille, Emmanuel Macron hué à son arrivée à l'école pic.twitter.com/ryEsC7js0C
— BFMTV (@BFMTV) September 2, 2021
La veille, à son arrivée à l'hôtel de ville de Marseille, le Président, accompagné du maire Benoît Payan, avait déjà essuyé les sifflets et les huées de quelques dizaines de personnes qui scandaient «Macron démission».
"Macron démission": Emmanuel Macron arrive à Marseille sous les huées de quelques dizaines de personnes pic.twitter.com/f5BGwzzGBK
— BFMTV (@BFMTV) September 1, 2021
Visite de trois jours
Venu à Marseille pour répondre aux «urgences» sociales, éducatives, économiques et sécuritaires de la deuxième ville de France, Emmanuel Macron a assuré mercredi qu’il ne voulait pas faire «de fausses promesses». Il a passé tout l'après-midi dans les quartiers Nord de la ville, gangrénés par la violence liée au trafic de drogue et a promis devant les policiers de ne rien lâcher dans la lutte contre ces crimes.
Il a notamment promis d'investir 150 millions d'euros pour la police de la ville et d'y augmenter de 200 les effectifs à partir de 2022.
Gérald Darmanin a récemment reconnu que les règlements de compte liés au trafic de drogue étaient en nette augmentation «depuis le mois de juin». Cette année les autorités ont déjà comptabilisé une quinzaine de morts, dont celle d'un adolescent de 14 ans, victime collatérale d'une fusillade près d'un point de vente de stupéfiants le mois dernier.