Les Français plus inquiets qu'en colère: un sondage énumère les sources d’inquiétude

© Sputnik . Oxana BobrovitchQuatrième week-end de mobilisation à Paris contre le pass sanitaire, 7 août 2021
Quatrième week-end de mobilisation à Paris contre le pass sanitaire, 7 août 2021 - Sputnik Afrique, 1920, 01.09.2021
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Les Français sont davantage inquiets qu'en colère, avec comme premiers sujets de préoccupation le dérèglement climatique, le terrorisme et la délinquance, loin devant l'immigration, selon un sondage Harris Interactive publié par Challenges.
Invité par l'hebdomadaire à commenter cette enquête sur «l'état de la France», Emmanuel Macron estime que ses compatriotes se montrent avant tout «lucides» sur «les difficultés auxquelles fait face le pays», «sur les transformations à mener» et «sur la centralité du travail».
«Chez nous, Français, nul renoncement, ni tentation du repli. Nulle résignation ni fatalité. C'est au contraire un puissant désir d'engagement qui partout s'exprime», se félicite le chef de l'État.
Selon l'enquête, réalisée auprès de 10.000 Français, 53% des personnes interrogées se disent inquiètes et 33% en colère. Elles s'inquiètent surtout du dérèglement climatique (84%), du terrorisme (83%), de la délinquance (82%), tandis que la place de l'islam et l'immigration arrivent en 10e et 13e positions des sujets d'inquiétude.

Déclin ou progrès?

En outre, 47% disent croire au déclin de la France, alors qu'ils sont 13% à penser qu'elle est en progrès et 39% à ne pas savoir. Concrètement, 60% estiment que les responsables politiques contribuent en premier à ce déclin, devant le système éducatif (48%) et les administrations (41%), tandis que les associations (50%) et les entreprises (45%) contribuent au progrès.
Défendant la politique suivie depuis le début du quinquennat, Emmanuel Macron annonce vouloir faire de la présidence française de l'Union européenne, au premier semestre 2022, «le temps d'une mobilisation continentale pour l'industrie et l'innovation à la fois en menant le combat face à ceux qui, GAFA et plateformes, rognent notre souveraineté et en mobilisant États, entrepreneurs et investisseurs autour de grands projets».
Il indique aussi qu'il présentera à l'automne «des solutions inédites comme le revenu d'engagement pour notre jeunesse ainsi que France 2030, un plan d'investissement pour l'industrie, l'innovation et la recherche, qui ne doit pas être un plan venu d'en haut, de Paris, de Bercy».
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