«Les signaux d'alerte se multiplient et nous pourrions suivre la même trajectoire que certains de nos voisins», a averti le porte-parole du gouvernement lors du compte rendu du conseil des ministres, ajoutant qu'un conseil de défense sanitaire se tiendrait lundi à ce sujet.
«Les indicateurs hospitaliers continuent de s'améliorer, nous allons probablement passer sous la barre des 1.000 patients en réanimation mais le risque d'une quatrième vague rapide est là», a-t-il mis en valeur.
Taux d’incidence en hausse
Le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de cas détectés pour 100.000 habitants, a augmenté de 20% en plus de sept jours, a-t-il précisé.
Cette hausse concerne 11 régions métropolitaines, selon Gabriel Attal, avec des dynamiques épidémiques particulièrement fortes en Provence-Alpes-Côte d'Azur (+57%), en Île-de-France (+36,5%) et en Bretagne (plus d'un tiers).
«Dans les outre-mer, la situation reste fragile en Guyane qui conserve le taux d'incidence le plus élevé du territoire national et où la situation hospitalière reste critique. La situation se détériore aussi nettement et très rapidement à la Réunion et surtout, en Martinique», a encore déclaré le porte-parole du gouvernement.
Dans ce contexte, M.Attal a appelé à une «vaccination massive»: «la vaccination est notre carte maîtresse pour sortir du tunnel», a-t-il estimé.