Trafic perturbé dans les aéroports parisiens avec la grève d'ADP

© Sputnik . Sergueï Mamontov / Accéder à la base multimédial'aéroport Paris-Orly
l'aéroport Paris-Orly - Sputnik Afrique, 1920, 02.07.2021
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Le trafic était perturbé vendredi à la mi-journée dans les aéroports parisiens d'Orly et de Roissy-Charles-de-Gaulle en raison d'une grève des salariés d'ADP (ex-Aéroports de Paris) à l'approche du premier week-end des départs en vacances d'été.

L'Unsa-Sapap (syndicat autonome du personnel Aéroports de Paris), avec le soutien de la CGT, de la CFDT et de FO, a lancé un appel à la grève du 1er au 5 juillet afin de dénoncer le plan d'adaptation des contrats de travail (PACT) qui entraînera des baisses de salaires destinées à compenser une partie des pertes enregistrées par le groupe du fait de la pandémie de COVID-19.

"L'assemblée générale des grévistes a voté le maintien du préavis de grève, donc le préavis de grève se maintient jusqu'à lundi 5" juillet, a déclaré sur BFM TV le secrétaire général de l'Unsa d'ADP, Laurent Garssine, en précisant que le syndicat avait "déjà enclenché un préavis de grève pour vendredi prochain".

Selon des images diffusées par les médias français, le terminal 2E de Roissy a été bloqué dans la matinée par des manifestants et des forces de l'ordre ont été déployées pour encadrer le mouvement.

Contacté par Reuters, le service de presse d'ADP a précisé à la mi-journée qu'aucun vol n'avait été annulé, même si les vols au départ du terminal 2E à Roissy affichaient des retards compris entre 30 minutes et une heure, tandis que ceux au départ d'Orly 3 enregistraient des retards de 15 minutes en moyenne.

Le plan PACT devrait se traduire par des baisses de salaires des personnels atteignant 7% au maximum selon la direction d'ADP, mais les syndicats estiment que la perte de rémunération pourrait atteindre 15% à 20%.

Laurent Garssine a expliqué sur BFMTV que le mouvement avait "provoqué un début de négociation" dans la matinée. Alors que selon lui la direction a fait des concessions mais refuse de retirer ce projet, il a assuré que les salariés étaient déterminés.

"Il est hors de question de céder", a-t-il prévenu. "Je ne veux pas être le coupable de priver les Français de partir en vacances, mais en même temps nous défendons le service public", a-t-il ajouté.

ADP a déjà conclu en début d'année un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) pour ses aéroports parisiens prévoyant 1.150 départs volontaires dont 700 ne seront pas remplacés.

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