Pour les Américains, c’est la Russie qui est responsable du «syndrome de La Havane»

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Alors que des agences gouvernementales ont ouvert des enquêtes sur les mystérieux symptômes rapportés par des diplomates occidentaux à Cuba en 2017 et ailleurs depuis, Olivier Dujardin, chercheur associé au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), analyse les enjeux au micro de Rachel Marsden.

Plusieurs chercheurs américains s’accordent à dire que la cause la plus probable du syndrome de La Havane serait les dégâts causés par des armes à ondes électromagnétiques. 

Qui aurait intérêt à attaquer des diplomates en poste à Cuba ou des fonctionnaires de la Maison-Blanche? Pour Washington, c’est clair, c’est la Russie. Olivier Dujardin, chercheur associé au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), expert en guerre électronique et systèmes d’armes qui a travaillé au ministère de la Défense, explique que les Américains ont procédé par élimination:

«Les États-Unis n’ont pas tellement le choix: il doivent désigner des puissances qui maîtrisent la technologie des armes électromagnétiques et qui "veulent du mal aux États-Unis". La liste est réduite à la Russie, la Chine et Israël. Et par élimination, ils accusent la Russie. Mais aucun élément concret ne valide cette théorie.»
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