Olivier Duhamel reconnaît les accusations d'agressions sexuelles sur son beau-fils

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Silhouette d'un enfantt - Sputnik Afrique, 1920, 14.04.2021
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Olivier Duhamel, accusé par Camille Kouchner d’avoir agressé sexuellement sur son frère et le beau-fils du politologue, à l’époque mineur, a admis sa culpabilité, informe BFM TV. Il ne sera pourtant pas poursuivi, les faits datant de 1983 étant déjà prescrits.

Entendu par la police, le politologue Olivier Duhamel a reconnu les faits d'agressions sexuelles sur son beau-fils lorsqu’il était mineur, rapporte BFM TV se référant à une source proche de l'enquête. Les faits qui remontent aux années 1980 ont été dénoncés par la sœur de la victime, l'avocate Camille Kouchner, dans un livre intitulé «La familia grande».

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D’après la chaîne d'information en continu, l'audition d’Olivier Duhamel en tant que témoin par la brigade des mineurs (BPM) a eu lieu lundi 12 avril. Selon LCI, l’homme, soupçonné de viols commis sur son beau-fils, a été convoqué mardi 13 avril dans les locaux de la BPM de la police judiciaire parisienne.

LCI précise que le constitutionnaliste a déclaré avoir regretté les faits commis contre «Victor». Cependant, techniquement, l’homme ne peut être placé en garde à vue, les faits étant prescrits. Aucun procès n’aura donc lieu. Pour rappel, le parquet de Paris a ouvert le 5 janvier une enquête préliminaire pour «viols sur mineur de 15 ans». 

Sujet tabou traité par les députés

La sortie du livre de Camille Kouchner début janvier a eu un effet retentissant, remettant ainsi sur la table le sujet tabou de l’inceste. L’ouvrage a déclenché une libération de la parole sur le sujet, notamment avec le hashtag #MeTooinceste sur les réseaux sociaux.

Les députés se sont également attaqués à la question. Ainsi, le 16 mars, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la proposition de loi «visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste». Parmi les mesures phares de cette proposition du Sénat, la fixation de l’âge de la présomption de non-consentement à 15 ans. Grâce au dispositif en question, tout acte sexuel commis par un adulte sur un enfant de moins de 15 ans sera ainsi considéré comme non consenti et devra être traité comme un crime.

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