«Renoncer au Nord Stream 2 n’est qu’un suicide», selon un député allemand

© Sputnik . Alexej Vitvitski / Accéder à la base multimédiaNord Stream 2
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Un député allemand estime qu’alors que son pays ferme ses centrales nucléaires et est confronté à une pénurie énergétique, renoncer au Nord Stream 2 serait un «suicide» et une «absurdité».

Waldemar Herdt, membre du parti politique Alternative pour l'Allemagne (AfD) et de la commission des affaires étrangères du Bundestag, estime que l’abandon du projet russe Nord Stream 2 serait suicidaire pour l’Allemagne.

«Renoncer au Nord Stream 2 n’est qu’un suicide. La pénurie énergétique est immense. Le Nord Stream 2 ne couvrira pas les besoins allemands en matière d’énergie. Mais imaginez la situation si, plus encore, il n’était pas lancé», a-t-il expliqué à la chaîne de télévision 360.

Le député a également signalé que l’abandon de l’énergie nucléaire représentait un grave problème pour l’Allemagne. Selon lui, la décision sur la fermeture des centrales nucléaires a été adoptée «sur fond de l’hystérie verte».

Le gazoduc sera terminé

Dans un entretien à Sputnik, M.Herdt s’était précédemment déclaré certain que le gazoduc serait construit indépendamment de la réaction de l’administration du Président américain.

«Quelle que soit la situation en Amérique, une chose ne change pas, à savoir le désir immense d’empêcher une normalisation des relations entre la Russie et l’Allemagne et leur caractère constructif et d’affaires. Le Nord Stream 2 sera construit indépendamment du comportement de l’ancienne ou de la nouvelle administration», avait-il déclaré.

Selon lui, face à la situation du marché énergétique, le gouvernement allemand n’a pas «d’autre choix» que de soutenir le projet russe.

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Il a ajouté que son achèvement serait un «test sérieux» pour la souveraineté de Berlin dans la prise de décisions.

Menaces de sanctions US

Les États-Unis, qui font la promotion de leur gaz naturel liquéfié en Europe, ont élargi en octobre les sanctions économiques contre le Nord Stream 2, étendant pour ce faire la loi PEESA (Protecting Europe's Energy Security Act). La société norvégienne Det Norske Veritas-Germanischer Lloyd (DNV GL) avait alors suspendu sa participation au projet.

Plus tôt en décembre, Angela Merkel avait fait savoir que la position du gouvernement concernant la nécessité d’achever la construction du gazoduc restait inchangée.

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