Pourquoi la deuxième vague de Covid-19 est-elle plus meurtrière en France?

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France - Sputnik Afrique
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La pandémie de Covid-19 a fait plus de 1,7 million de morts, la deuxième vague s’avérant plus meurtrière en France que la première au printemps dernier. Or celle-là n’est pas encore finie, d’autant plus que la saison hivernale contribue à la circulation du virus, indique Le Monde.

Alors que le coronavirus se répand toujours plus sur la planète, les autorités sanitaires tentent d’en dresser son bilan depuis son apparition en décembre 2019 en Chine. En France, la seconde vague s’est avérée plus meurtrière que la première, rapporte Le Monde.

Cette deuxième vague, qui a commencé dès août, a fait 32.481 morts contre 30.265 entre février et juillet 2020. D’après les estimations de Santé publique France, au total, 62.746 personnes sont mortes en France à cause du Covid-19 depuis février.

Diminution du taux de mortalité

Et pourtant, une vague plus meurtrière ne signifie pas nécessairement un virus plus létal.

En effet, «le taux de mortalité dans les hôpitaux a été divisé quasiment par deux par rapport au début de la première vague, et cela sans grande innovation thérapeutique, seulement par une meilleure gestion des soins des formes sévères de la maladie», fait savoir au Monde Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève.

Risques à confronter

Le déséquilibre va encore augmenter dans les jours à venir puisque la deuxième vague est loin d’être finie. Parmi les facteurs qui contribueront à la propagation du virus figurent notamment les déplacements et les retrouvailles de fin d’année. D’autant plus que le virus continue à muter et que de nouvelles variantes plus contagieuses ont été identifiées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.

En outre, il existe une corrélation entre la température ambiante et la sévérité de l’épidémie, selon une étude française publiée dans Plos One en novembre dernier.

«Lorsque la température baisse, on observe alors une augmentation significative des admissions en réanimation huit jours après et des décès hospitaliers quinze jours après», expliquent les auteurs, cités par Le Monde.
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