La Haute Autorité de santé commente les «petits effets secondaires» du vaccin Pfizer

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«Nous savons qu'il y a de petits effets secondaires […] qui ne durent pas et qui n'ont pas de caractère de gravité». La présidente du collège de la Haute Autorité de santé (HAS), Dominique Le Guludec, s’est exprimée sur franceinfo à l’occasion de la campagne de vaccination en France qui a débuté ce dimanche.

Début de la campagne de vaccination sur le sol français oblige, la professeure Dominique Le Guludec, présidente de la Haute Autorité de santé (HAS), a abordé de nombreux sujets concernant les injections du vaccin de Pfizer et BioNTech.

«Nous avons un suivi de deux mois dans les essais. Nous savons qu'il y a de petits effets secondaires, soit au point d'injection, soit un petit syndrome grippal, un peu de fièvre, des douleurs articulaires qui ne durent pas et qui n'ont pas de caractère de gravité», expose-t-elle.

Pourquoi les Français ne veulent pas se faire vacciner

Mme Le Guludec a également commenté le fait qu’un Français sur deux se dise opposé à la vaccination. Selon elle, ils «n'ont pas à avoir peur».

«Toutes les précautions ont été prises pour ce vaccin. Nous avons revu les dossiers. Les essais ont été faits de façon extrêmement rigoureuse et je pense qu'il n'y a pas lieu d'avoir d'inquiétude particulière pour ce vaccin plus qu'un autre. Il y a une réticence en France à tous les vaccins», assure-t-elle.

L’arrivée de Moderna

Actuellement, seul le vaccin Pfizer-BioNTech est autorisé sur le territoire français. Concernant l’arrivée des autres, la professeure répond qu’ils attendent «l’avis de l’autorité européenne du médicament» pour le deuxième vaccin, celui de Moderna, «dans la première quinzaine de janvier».

«Nous donnerons notre avis dans la foulée. Il devrait être assez proche du premier vaccin mais avec des conditions de conservation peut-être plus simple. Nous sommes tenus de vérifier par rapport aux données que va nous fournir le laboratoire si la priorisation indiquée est toujours valable, si les effets secondaires ne sont pas plus importants», explique Dominique Le Guludec.

Début de la vaccination

Ce 27 décembre est marqué par le début de la campagne de vaccination en France. Elle a commencé par deux Ehpad: l'un situé en Seine-Saint-Denis, l'autre en Bourgogne-Franche-Comté. Quelques dizaines de résidents se verront inoculer le vaccin.

Mauricette, 78 ans, qui vit au sein de l'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret à Sevran, a été la première à recevoir une dose. Le vaccin de la société Pfizer a été dilué avec du sérum physiologique. Au total, environ 2 ml de liquide ont été injectés dans l'épaule de la patiente.

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