«Poussettes puis des coups de poing et de pied»: un témoin de l'agression de policiers dans le Nord commente

© Photo Pixabay / FleimaxUne voiture de police
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L'agression de policiers, survenue le 13 décembre à Valenciennes, dans le Nord, a avant tout eu un impact psychologique sur les agents, explique le secrétaire du bureau départemental Nord Union SGP Police-FO, qui les décrits comme choqués. Le même mot est utilisé par un riverain qui décrit la réaction de témoins.

Au lendemain de l’agression de deux policiers par une quinzaine de jeunes le 13 décembre à Valenciennes (Nord), un témoin a déclaré à La Voix du Nord que des mineurs y avaient pris part.Il affirme que «tout le monde» avait vu l'altercation depuis la fenêtre des immeubles du quartier.

«Tout le monde était à la fenêtre [des HLM], dont des familles, qui ont été choquées», a assuré un jeune riverain, cité par le quotidien régional.

D'après ce témoin, les fonctionnaires ont d’abord «ouvert le dialogue avec le groupe de jeunes», mais la situation «a dégénéré» lorsque l’un des policiers «a voulu saisir une moto de cross dans une petite allée». Une «dizaine ou quinzaine» de jeunes, y compris des mineurs ont participé à l’agression, a-t-il précisé à La Voix du Nord, constatant des «poussettes puis des coups de poing et de pied».

Les policiers «complètement choqués»

Selon Albert Lenclud, secrétaire du bureau départemental Nord Union SGP Police-FO, interrogé par BFM TV, les deux policiers n’ont pas été gravement blessés physiquement, mais sont «très atteints psychologiquement».

«Ni l’un, ni l’autre n’a dormi de la nuit. Ils sont complètement choqués. Même la famille à la maison est choquée», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision. Et d’ajouter que l’épouse de l’un d’entre eux «n'ose même plus» ouvrir les volets «de peur que les jeunes viennent chez eux», des documents comportant l’identité et l’adresse des policiers ayant été volés dans leur véhicule lors de l’agression.

Les agents de police ont été frappés avec force lorsqu’ils sont intervenus le 13 décembre dans l’après-midi pour mettre fin à un rodéo sauvage, selon le syndicat Alliance. Les agresseurs ont également dégradé le véhicule des fonctionnaires et volé du matériel qui se trouvait à l'intérieur.

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