Mila affirme avoir été exclue de son nouveau lycée après avoir révélé le nom de l’établissement

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Retirée de son lycée isérois en raison des menaces de mort dont elle avait été la cible après sa vidéo polémique sur l'islam, l'adolescente Mila a été mise à l’écart par son nouvel établissement après avoir révélé son nom sur les réseaux sociaux, affirme son père en fustigeant l'«hypocrisie» des institutions.

Mila, la lycéenne iséroise de 17 ans victime de menaces de mort en janvier 2020 après avoir diffusé une vidéo polémique sur l'islam, a dû quitter son ancien lycée et a été accueillie en février par un établissement militaire. Mais elle vient d’en être mise à l’écart en raison d’un «live» avec des amis sur les réseaux sociaux et au cours duquel elle a cité le nom de son internat. Son père a rédigé une «lettre aux lâches» adressée au proviseur et fustigeant l'«hypocrisie» des institutions, annonce Le Point.

Dans son message reproduit par le média, l’homme se dit «effondré par autant de lâcheté et de démission». «Si même l'armée ne peut pas la protéger et lui permettre de poursuivre sa scolarité, que pouvons-nous faire, nous, ses parents? Ce constat est pour nous un film d'horreur».

Le père indique également que sa fille, «épiée» sur les réseaux sociaux «par des militaires qui ne veulent plus assumer le risque de l'accueillir et de la protéger», subissait une «pression incroyable». «Pour elle, la scolarité c'est fini», martèle-t-il.

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L’avocat de la famille, Richard Malka, a expliqué à l'AFP qu’en réalité, lors du «live» en question, «Mila s'est adressée à un garçon [...] en lui demandant s'il était toujours dans ce lycée, sans même mentionner qu'elle y était elle-même scolarisée. Sur ce fondement-là, il a été décidé qu'elle avait été imprudente et qu'elle devait être exclue».

Cependant, dans un communiqué cité par l'AFP, le ministère des Armées a indiqué que «Mila n'a(vait) pas été exclue» et qu'il avait été proposé à ses parents qu'elle «poursuive, pour un temps, son enseignement à distance dans un lieu sûr, le temps d'un apaisement de la situation sécuritaire».

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