La fraude aux aides sociales en France sert en partie à financer le terrorisme, assure une députée

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Lors des débats à l’Assemblée nationale du 3 décembre portant sur la proposition de loi concernant l’instauration d’une carte vitale biométrique, la députée Emmanuelle Ménard a assuré, se référant à l’Onu, que la fraude sociale contribuait au financement du terrorisme à hauteur de 6%.

Se référant aux chiffres de l’Onu, Emmanuelle Ménard, députée dans la 6e circonscription de l’Hérault, a affirmé le 3 décembre que 6% du financement du terrorisme international provenait de la fraude sociale. Une assertion survenue lors du débat dans l’hémicycle portant sur une proposition de loi tendant à instituer une carte vitale biométrique.

«On estime la fraude moyenne à 800 euros par mois et par dossier. Autre point alarmant, il y aurait 200.000 usurpations d’identité par an en France. De plus, selon l’ONU, la fraude aux prestations sociales contribue au financement de 6% du terrorisme!», a-t-elle déclaré.

Carte vitale et fraude sociale

Lors de son intervention, l’élue a par ailleurs accusé les gouvernements français «successifs» de ne pas lutter contre ce vieux problème de fraude sociale

Citant Catherine Deroche, présidente de la commission des affaires sociales du Sénat, Mme Ménard a également précisé que la fraude à la carte vitale était «l’une de celles dont l’occurrence est la plus fréquente et celle qui porte le plus visiblement atteinte au pacte républicain qui fonde la solidarité nationale».

Initialement déposée en mai 2019, la proposition de loi en question a été rejetée par l’Assemblée nationale et renvoyée à la Commission des affaires sociales le 3 décembre.

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