Biden jugé «corrompu» par deux ministres estoniens, qui assurent que l’élection aux USA a été «truquée»

© AP Photo / Andrew HarnikJoe Biden
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Deux ministres estoniens, de l'Intérieur et des Finances, père et fils, ont dénoncé comme «truquée» la présidentielle aux États-Unis, qualifiant Joe Biden de «type corrompu». Le premier a démissionné face aux critiques.

Le ministre de l'Intérieur estonien Mart Helme a déclaré, dans un entretien dimanche à la station de radio TRE, que Joe Biden a été élu avec le soutien de «l’État profond» et non pas des électeurs ordinaires, et a pointé de la corruption, rapporte DELFI.

«Joe Biden et Hunter Biden sont des types corrompus», a-t-il dit.

La logique de l’activité de «l’État profond» est, selon lui, de «placer partout des salauds corrompus» pour assurer sa liberté d’action.

Son interlocuteur, le ministre des Finances Martin Helme, s’est également dit convaincu que les élections aux États-Unis avaient été truquées.

«Pour moi, on ne peut pas parler de démocratie ou d’État de droit si les élections peuvent être falsifiées si simplement, si effrontément et si massivement». «Si Trump est destitué, il n’y a plus de Constitution en Amérique», a-t-il assené.

Un scandale politique

Ces déclarations ont suscité un scandale politique en Estonie, pays membre de l'Otan. Ainsi, ces propos ont été condamnés par le ministre des Affaires étrangères de l'Estonie, Urmas Reinsalu, le Premier ministre Juri Ratas et la Présidente Kersti Kaljulaid.

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Des politiciens de la coalition au pouvoir menée par Juri Ratas ont aussi dénoncé les propos du père et du fils Helmes, affirmant qu'ils pourraient mettre en danger la sécurité de l'Estonie. Mais ils ne sont pas allés jusqu’à expulser leur parti EKRE (droite souverainiste) de la coalition, en refusant de soutenir le vote de censure contre Martin Helme.

Quant à Mart Helme, il a dû démissionner du poste de ministre de l'Intérieur suite à la vague de critiques soulevée dans les médias, relate le site DELFI.

«Je suis triste et embarrassée», a déclaré Mme Kaljulaid dans un communiqué, ajoutant que les politiciens en question «ont endommagé nos relations avec nos alliés et ont semé le doute sur les élections démocratiques estoniennes».

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