Vendredi 16 octobre, Donald Trump a indiqué que son pays possédait des missiles hypersoniques face à ses partisans à Ocala, en Floride, à moins de trois semaines de l’élection présidentielle. Toutefois, comme l’ont indiqué de nombreux internautes, le Président américain s’est trompé en les nommant «missiles hydrosoniques.»
Trump repeatedly claims that the military now has "hydrosonic" missiles. (I believe he meant "hypersonic") pic.twitter.com/4r23js0tTS
— Aaron Rupar (@atrupar) October 16, 2020
«Tout le monde est jaloux, nous avons des missiles hydrosoniques dont vous avez entendu parler», a-t-il déclaré, affirmant que ce n’était pas le cas avant car «d’autres pays ont volé nos plans pendant l’administration Obama».
Il avait déjà évoqué ce «vol de technologie» en septembre, assurant que le missile des États-Unis était bien plus rapide. Le Président a ainsi promis que son administration maintiendrait une puissance militaire inégalée, tout en espérant que les États-Unis ne devront jamais faire usage de leur arsenal nucléaire.
Plus tôt dans la semaine, le chef du Pentagone Mark Esper a confirmé que les armes hypersoniques entreraient en activité dans l’armée américaine à partir de 2023. Il a ensuite détaillé les caractéristiques du missile en question, capable d’atteindre une vitesse de Mach 8 et d’atteindre une cible jusqu’à 1.600 kilomètres.
Lors de la phase de test des prototypes, le secrétaire d’État à l’Armée Ryan McCarthy a précisé que le missile avait atteint sa cible à 15 centimètres près.
Test russe d’un missile hypersonique
Une annonce qui intervient 10 jours après les tests réussis de la Russie, dont le missile hypersonique Tsirkon a atteint une cible en mer de Barents située à 450 kilomètres de son point de lancement. Selon la Défense russe, il a dépassé la vitesse de Mach 8.
Une réussite «non seulement des forces armées, mais aussi du pays dans son ensemble», avait commenté Vladimir Poutine. «Car doter nos forces armées de systèmes d’armements ultramodernes n’ayant pas d’analogues dans le monde assure la capacité défensive à long terme de notre État», a-t-il ajouté.