Comment expliquer la «règle de six» énoncée par Macron dans son discours télévisé

© AFP 2023 FRANCOIS MORIEmmanuel Macron
Emmanuel Macron  - Sputnik Afrique
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Invité de TF1 et France 2 mercredi 14 octobre, Emmanuel Macron a demandé aux Français de «ne pas être plus de six à table» lors des réunions privées. Une mesure qui intervient alors que la France est officiellement entrée «dans une deuxième vague forte» de coronavirus.

Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles mesures restrictives face à la propagation de l'épidémie de Covid-19 lors de son intervention télévisée le 14 octobre. Il a invité les Français à réduire le nombre de contacts dans leur vie privée à six personnes maximum.

«On essaye, quand on invite des amis, de ne pas être plus de six à table. [...] Cette règle des six, qui est une règle de bon sens que chacun peut avoir, il faut essayer de se l’appliquer à soi-même, parce que c’est aussi quelque chose qui nous protège», a précisé le chef de l’État.

Le Président a également appelé les Français à «mettre au maximum le masque, y compris en famille ou entre amis».

Pourquoi ce chiffre six?

Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi le chiffre six a été choisi. Alain Ducardonnet, cardiologue et spécialiste santé sur BFM TV, affirme qu’il «n'y a pas de démonstration scientifique qui dise qu'à partir de 7 c'est beaucoup plus dangereux. On aurait pu dire 7, 8, 9... On s'en fiche».

La même «règle de six» a été adoptée en Grande-Bretagne pour les rassemblements tant en intérieur qu’en extérieur. En Belgique, ce type de bulle sociale est encore plus restreint et limité à quatre personnes, rapporte France Inter.

Bref, «il n'y a pas de chiffre magique», dit le virologue Bruno Lina, «mais il est clair que quand on a un groupe de 70 personnes, on a dix fois plus de chances de rencontrer quelqu'un qui est malade que si on a un groupe de sept». L'idée est que moins on est nombreux, moins il y a un risque de contamination.

Cette recommandation sans portée juridique a plutôt l’air d’une «règle morale», estime l'avocat Patrice Spinosi citée par France Inter.

La France face à une «deuxième vague forte»

D’après le Premier ministre, la France est entrée «dans une deuxième vague forte» et «il ne peut plus y avoir de relâchement». Le pays reste l'un des plus touchés par la pandémie en Europe. Le 14 octobre, la France a enregistré 104 morts et plus de 22.591 nouveaux cas.

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