Lavrov a demandé à Le Drian pourquoi la France ignorait la demande de la justice russe sur Navalny

© Sputnik . Le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères / Accéder à la base multimédiaSergueï Lavrov (photo d'archives)
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En conférence de presse, le chef de la diplomatie russe a fait savoir qu’il avait parlé par téléphone ce lundi 5 octobre avec Jean-Yves Le Drian, ils ont discuté entre autres de l'enquête sur l’affaire Navalny et de la situation au Haut-Karabakh.

Dans le cadre d’une conversation téléphonique avec son homologue français tenue ce lundi 5 octobre, Sergueï Lavrov a abordé des sujets comme les tensions au Haut-Karabakh ainsi que l’enquête sur l’affaire Navalny.

«J'ai parlé aujourd'hui à mon collègue français au téléphone et lui ai demandé pourquoi ils ne nous répondent pas à notre demande du procureur général sur les analyses de Navalny», a déclaré Lavrov en conférence de presse.

Auparavant, le chef de la diplomatie russe avait déjà évoqué le fait que Moscou avait quasi immédiatement contacté l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Il a noté que la Russie attendait une réponse de l'Allemagne à sa demande officielle.

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De plus, le ministère russe des Affaires étrangères avait estimé que l’Occident pourrait se servir de l’affaire Navalny comme d’un prétexte pour imposer de nouvelles sanctions contre Moscou.

Situation au Haut-Karabakh

Lavrov a expliqué que la Russie soutient les contacts avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, et examine le sujet de la situation au Haut-Karabakh avec d'autres États, en particulier avec la Turquie et l'Iran.

Après avoir discuté de ce sujet notamment avec son homologue français par téléphone, le ministre russe a ajouté que suite à la déclaration conjointe des trois coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, les Présidents russe, français et états-unien, les ministres des Affaires étrangères sont également en train de préparer un document conjoint.

«Nous préparons maintenant une déclaration des ministres des Affaires étrangères des trois pays, mais, bien sûr, nous devons penser non seulement aux déclarations, mais aussi aux mesures concrètes qui peuvent être prises pour mettre fin à l'effusion de sang et ramener la situation dans le cadre des négociations», a précisé le ministre.

Pour sa part, Jean-Yves Le Drian a écrit sur Twitter à la suite de sa conversation avec le ministre russe, évoquant la mobilisation de la France pour un cessez-le-feu au Haut-Karabakh et appelant aux négociations entre les parties arménienne et azerbaïdjanaise.

Auparavant, la France avait déjà mis en garde l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, et l'Arménie contre le risque d'une «internationalisation du conflit» autour de l'enclave du Haut-Karabakh et d'une «escalade hors de contrôle».

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