Un cheval mutilé dans le Rhône, le malfrat mis en fuite par les propriétaires

© Photo Pixabay / Free-Photosun cheval (image d'illustration)
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Un nouveau cas de mutilation de cheval a eu lieu en France, cette fois-ci dans un centre équestre de Charly, dans le Rhône. Heureusement, l’animal ne souffre que d’une coupure de trois à quatre centimètres à la mâchoire, précise Le Progrès. L’auteur, qui aurait agi avec des complices, a pris la fuite avant l’arrivée des policiers.

Alors que la France fait face à une vague de mutilations de chevaux, un pur-sang anglais a été attaqué le 11 septembre au centre équestre de Charly, relate Le Progrès. Il s’agit d’une première dans le Rhône.

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Les faits se sont déroulés lorsque les propriétaires des chevaux s’y trouvaient. Ils ont aperçu, vers 21h30, des lueurs de lampes et entendu que les animaux s’agitaient.

Coupure causée par un objet tranchant

Après s’être approchés, ils ont vu un pur-sang anglais avec une plaie à la mâchoire. Il ne présentait pas d’autres blessures. Selon le vétérinaire qui l’a examiné et soigné, la coupure a été causée par un objet tranchant.

Comme l’indique Le Progrès, le malfrat a été mis en fuite par l’intervention des propriétaires. Il avait des complices, les témoins ayant vu plusieurs lampes.

Vague d'attaques en France

La vague de mutilations de chevaux, parfois mortelle, s'intensifie depuis quelques semaines en France et mobilise des dizaines d'enquêteurs qui n'excluent aucune piste et mettent en garde contre toute psychose collective.

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Les animaux touchés sont principalement des équidés (chevaux, juments, poneys), de toute race et de tout âge. En outre, la valeur financière ne semble pas être un critère: il s'agit aussi bien de chevaux de particuliers que d'éleveurs professionnels, rappelle l’AFP. Jusqu'ici, un seul propriétaire de refuge, installé dans l'Yonne, a dit s'être retrouvé face à deux agresseurs venus s'en prendre à ses poneys. Un portrait-robot de l'un d'eux a été établi et un homme de 50 ans, «connu en Allemagne pour des agressions sur des animaux», a été interpellé récemment dans le Haut-Rhin avant d'être relâché.

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