Le mécanisme de la contamination au coronavirus expliqué

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Les fameuses pointes à la surface du coronavirus ne sont pas rigides comme cela était considéré jusqu’à présent, mais flexibles, ont conclu des chercheurs allemands ayant examiné sa surface. C’est cette flexibilité qui permet au virus de se déplacer et de chercher un récepteur en vue de fusionner avec la cellule cible, estiment-ils.

Des scientifiques allemands ont réussi à déterminer le mécanisme de pénétration du coronavirus dans une cellule, informe la revue Science.

Les chercheurs ont en effet focalisé leur attention sur la structure de la surface du virus qui est à l’origine de la pandémie actuelle et ce dans le but d’obtenir plus d’informations qui pourraient servir lors du développement de vaccins et de thérapies efficaces.

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Lors de la recherche, menée notamment à l’aide de la tomographie cryoélectronique et par le bais de la simulation de la dynamique moléculaire, ils ont constaté que les célèbres «pointes» étaient flexibles, contrairement à ce qui était pensé.

Ils ont donc déterminé que la partie globulaire de la protéine S, «protéine de pointe», ce médiateur de la liaison au récepteur et de la fusion membranaire, était connecté à une tige flexible.

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Or, cette flexibilité permet au virus de se déplacer et de chercher le récepteur en vue de fusionner avec la cellule cible, expliquent les chercheurs.

«Tel un ballon sur une corde, les "pointes"se déplacent sur la surface du virus et sont ainsi capables de chercher le récepteur afin de pénétrer dans la cellule cible», explique Jacomine Krijnse Locker, chef du groupe de recherche.

Des chercheurs du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) de Heidelberg et de l’Institut Max-Planck de biophysique et ceux du Paul-Ehrlich-Institut et de l'université Goethe de Francfort ont pris part à l’étude.

Pandémie de Covid-19

Près de 22 millions d’infectés et 775.000 victimes - tel est le bilan actuel du nouveau coronavirus détecté en décembre dernier en Chine. Dès mars, l’OMS l’a déclaré pandémique.

Le tout premier vaccin contre le Covid-19 a été enregistré en Russie le 11 août.

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