Les dégradations d’antennes 5G se poursuivent en France, une nouvelle affaire résolue

© REUTERS / Francois LenoirUne affiche anti-5G
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Le déploiement de la 5G en France, comme dans d’autres coins du monde, rencontre de plus en plus de détracteurs. Dans les Alpes-Maritimes, deux hommes ont été interpellés après le sabotage d’une antenne-relais 5G, dont l’installation a été contestée dans la région.

Dans la nuit du mardi 16 juin, la commune de Contes dans les Alpes-Maritimes a connu une nuit mouvementée: deux individus ont été interpellés après le sabotage d’une antenne-relais 5G exploitée par l’opérateur Free.

Victime de plusieurs dégradations

Selon 20 Minutes, l’antenne haute de 21 mètres avait déjà fait l’objet de multiples dégradations ces dernières semaines car plusieurs riverains s’opposent fermement à son installation et demandent son déplacement.

Les dégradations ont entraîné des contrôles supplémentaires des gendarmes de la section de recherche de Marseille et de la brigade de recherches de Nice qui ont discrètement surveillé les lieux durant plusieurs jours.

Interpellation des malfaiteurs

Lors de cette opération de surveillance, les forces de l’ordre ont interpellé et placé en garde à vue, dans la nuit du 16 au 17 juin, deux hommes de 25 ans qui s’étaient introduits sur le site.

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Les individus ont reconnu leur irruption sur place afin de mettre hors d’usage des ventilateurs, mais nié leur implication dans les dégradations faites par le passé, pour lesquels une enquête a été ouverte.

Ils ont été mis en examen ce jeudi pour «dégradation de matériel électrique» et placés sous contrôle judiciaire, indique à 20 Minutes le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme.

Un collectif de riverains opposés à l'installation

L’antenne-relais de Contes est l'objet de multiples oppositions de la part de riverains et de la mairie depuis près d'un an. Un collectif baptisé Narf (Non à l'antenne-relais Free), créé par des habitants et soutenu par la municipalité, a lancé une pétition pour dénoncer «la dangerosité des ondes émises par ces équipements à proximité immédiate de plusieurs habitations qui sont déjà exposées aux champs électromagnétiques d'une ligne à haute tension», relate Le Parisien.

Ce collectif, qui ne serait pas opposé radicalement à la 5G, réclame le déménagement du site de Free sur un endroit «plus approprié».

Selon le média, au moins une vingtaine d’antennes-relais auraient été dégradées depuis le début du mois d’avril.

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