Une obligation émise en 1648 est toujours honorée de nos jours – vidéo

© Photo Pixabay / nattanan23Monnaie
Monnaie - Sputnik Afrique
S'abonner
Une obligation néerlandaise émise en 1648 continue de rapporter de l’argent à son propriétaire de nos jours. Une somme symbolique, comparée à la valeur historique du document.

Une obligation émise aux Pays-Bas en 1648 a toujours cours aujourd’hui et continue de profiter à son bénéficiaire, rapporte BFM Bourse dimanche 14 juin. 

Fouilles (image d'illustration) - Sputnik Afrique
Un jeu de stratégie romain a été découvert en Norvège, une première - image
Le titre a été lancé par l’Office des eaux du barrage supérieur de Lekdijk, dans la province d’Utrecht, au XVIIe siècle.

L’Office avait à cœur de rénover une digue de la région, datant du XIe siècle. Pour financer cette opération, des bons au porteur d’une valeur de 1.000 florins Carolus furent émis, avec un taux d’intérêt fixé à 5%, puis ramené à 2,5% par an, relate BFM Bourse. Mais, comme souvent à cette époque, aucune mention d’une échéance ne figurait sur les titres. Ce qui explique que le bon de 1648 puisse encore profiter à son porteur de nos jours.

11,35 euros par an

Le porteur en question est aujourd’hui l’université Yale, aux États-Unis, qui conserve le document dans ses collections. 

Vérone  - Sputnik Afrique
«Un trésor archéologique» découvert sous des vignes près de Vérone - images
L’université reçoit donc des intérêts de la part de l’Office des eaux de la région d’Utrecht, qui existe toujours, et n’a jamais fait faillite malgré de nombreuses transformations.

L’Office des eaux verse ainsi 11,35 euros par an à Yale, comme le précise Geert Rouwenhorst, professeur de l’université Yale, interviewé par le créateur de contenu YouTube Tom Scott. Les intérêts payés au fil des ans sont d’ailleurs visibles au verso du document en vélin, même s’il a fallu y accoler une feuille de papier moderne, pour noter les intérêts payés plus récemment, précise Geert Rouwenhorst.

Ces 11,35 euros revêtent un caractère symbolique, surtout en comparaison des 27.000 dollars qu’a dû débourser l’université Yale pour acquérir le document en 2003, comme le rapporter BFM Bourse.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала