Un deuxième chat en France testé positif au coronavirus

© Photo Pixabay / HanxSonyLes pattes d'un chat, image d'illustration
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Un nouveau chat atteint par le coronavirus a été identifié à Bordeaux. Selon l'École nationale vétérinaire de Toulouse, comme pour des cas précédemment identifiés dans le monde, le félin «vivait avec des personnes fortement suspectes d'avoir contracté le Covid-19».

Un deuxième chat a été testé positif au coronavirus en France après avoir probablement été infecté par ses propriétaires, a annoncé le 12 mai l'École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) dans un communiqué.

«Il s'agit du second cas rapporté en France d'infection naturelle d'un chat, après un premier cas identifié près de Paris le 2 mai dernier. Moins d'une dizaine de cas ont été décrits dans le monde jusqu'à maintenant», selon le communiqué.

Ce «nouveau chat infecté par le virus SARS-CoV-2 a été identifié à Bordeaux» par l'ENVT. «Comme pour des cas précédemment identifiés dans le monde, le chat vivait avec des personnes fortement suspectes d'avoir contracté le Covid-19», souligne l'ENVT.

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L'animal «était atteint de troubles respiratoires et a été examiné à plusieurs reprises par un vétérinaire praticien», explique l'ENVT, selon laquelle «la toux persistait malgré le traitement anti-infectieux et antiinflammatoire».

«La recherche de virus s'est avérée positive à partir d'un prélèvement naso-pharyngé (...) puis confirmé par un deuxième test», détaille l'école vétérinaire, alors que «les écouvillons rectaux de cet animal ont été testés négatifs».

D'autres analyses sont en cours pour caractériser le virus.

Un risque de contamination pour l'Homme?

«Les chats, précise le communiqué, ne sont pas considérés comme des acteurs de la pandémie humaine. L'infection du chat a toujours été décrite dans le sillage et comme la conséquence de l'infection humaine. En particulier, rien ne permet de suspecter que le chat représente un risque de contamination pour l'Homme».

«Pour mémoire, dans son avis daté du 20 avril», l'agence sanitaire Anses «a conclu qu'à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existait aucune preuve que les animaux de compagnie et d'élevage jouent un rôle épidémiologique dans la propagation du virus SARS-CoV-2», poursuit le communiqué.

«Ce deuxième cas décrit en France d'infection du chat, ne change pas cette analyse scientifique», conclut l'ENVT, citée par l'AFP.

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