«Plus rapide qu'un test», «moins coûteux»: ce chien va à Londres pour savoir s'il peut détecter le Covid-19 – images

© Photo Pixabay / skeezeBerger malinois
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Une chienne de berger belge malinois habitant avec son maître à Melun a été récompensée en 2019 pour sa détection des fuites de gaz. Maintenant, l’animal se rend à Londres avec son propriétaire pour apprendre à détecter les virus, indique Le Parisien.

Sidi Drici, plombier de Melun travaillant à Rubelles, en Seine-et-Marne, est le maître d'Ila, une chienne de berger belge malinois qui a reçu l'année dernière la récompense Trophée des chiens héros. Actuellement, ils sont invités au Royaume-Uni dans une association de bienfaisance dont la spécialité est le dressage des chiens à des fins scientifiques, notamment pour aider dans la lutte contre le coronavirus.

«Ils ont su qu'Ila avait reçu le Trophée des chiens héros en 2019 à Paris dans la catégorie des chiens civils parce qu'elle sait détecter les fuites de gaz. Ils demandent à la voir pour savoir si elle peut également identifier et reconnaître la molécule du Covid-19», a raconté le maître, cité par Le Parisien.

Pour lui, c'était «une belle reconnaissance» pour la chienne de six ans, ce qui ne l'a pas empêché de s'étonner du fait de la gravité de la situation: «On doit être dans une sacrée galère pour que des Anglais s'intéressent au chien d'un plombier de Melun!».

Comment se déroule le dressage

La formation de ce type de chiens de service ira dans le même sens que lorsqu'il s'agit des tumeurs cancéreuses, de la maladie de Parkinson et des infections bactériennes, précise le journal.

Les dresseurs vont avoir une molécule du virus et le chien devra indiquer s'il le trouve:

«Elle sait reconnaître différentes molécules inodores. Elle n'est pas comme un chien spécialisé dans les produits stupéfiants que l'on dresse dès son plus jeune âge à sentir et chercher la balle en assimilant un morceau de shit à la balle...»

Plus de 200 opérations réussies

Ila a commencé à détecter les molécules de gaz à ses six mois lorsqu’elle a commencé le dressage. Ces états de service sont composés de 209 interventions, réalisées jusqu'à 2,45 mètres sous terre, poursuit Le Parisien. Toutes les opérations ont été couronnées de succès.

L'association en question ne dévoile pas son nom et souhaiterait «faire un tapissage», suppose Sidi Drici. «Faire passer le chien devant plusieurs personnes et reconnaître celles qui ont le virus. Ce serait plus rapide qu'un test individuel et moins coûteux aussi. En fait, ça coûte des croquettes et beaucoup d'amour!».

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