Les cerisiers en fleurs attirent des milliers de Japonais malgré la pandémie – photos

© Sputnik . Alexey Danichev / Accéder à la base multimédiaCerisier en fleurs
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En dépit de l’interdiction imposée par les autorités japonaises face à la pandémie, de nombreux habitants n’ont pas résisté à la tentation de venir contempler la floraison des cerisiers dans les parcs de Tokyo, respectant ainsi une ancestrale tradition.

Le printemps est une période très importante au Japon, laquelle voit les amis et la famille se réunir. Cette année, la majorité des événements publics ont dû être annulés à cause de la pandémie de Covid-19 mais des habitants de Tokyo sont tout de même allés admirer la floraison des cerisiers. Il s’agit d’un événement national nommé «hanami».

​Des milliers de citadins se sont ainsi rendus dans les parcs de la capitale malgré les restrictions imposées, rapporte une correspondante de Sputnik sur place. Les cerisiers en fleurs attirent chaque année des millions de touristes.

​Selon un spécialiste universitaire japonais cité par la BBC, près de 8,5 millions de touristes ont visité le Japon durant la saison de floraison des cerisiers entre mars et mai 2019. Ils auraient rapporté quelque 650 milliards de yens à l’économie (5,5 milliards d'euros).

​Les autorités ont appelé cette année les habitants à renoncer aux rassemblements traditionnels, incluant des pique-niques entre amis et en famille dans les parcs. Mais cet appel n’est pas toujours respecté, comme en témoignent des reportages diffusés sur les réseaux sociaux.

​Une tradition juteuse

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Le terme «hanami» est issu du mot «hana», la fleur, et du verbe «mi», regarder, et a été pour la première fois utilisé au XIe siècle. Ce rituel veut que les Japonais et les étrangers affluent dans les parcs et jardins du pays dès la fin du mois de mars pour contempler les cerisiers en fleurs, les «sakura», et pique-niquer sous les arbres, trinquant à la bière ou au saké. Cette tradition contribue aussi à augmenter les recettes touristiques du pays… ce qui ne sera pas le cas en 2020.

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