Des spécialistes militaires russes tués à Idlib en Syrie

© AFP 2023 Omar Haj KadourGouvernorat d'Idlib
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Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé jeudi 6 février la mort de spécialistes militaires russes et turcs dans des attaques de radicaux dans le gouvernorat syrien d'Idlib survenues en janvier.

Des spécialistes militaires russes et turcs ont été tués en Syrie par des radicaux qui ont organisé plus de 1.000 attaques au cours des deux dernières semaines de janvier dans la zone de désescalade d’Idlib, a annoncé la diplomatie russe.

«À la mi-janvier, des militaires russes et turcs ont entrepris une nouvelle tentative de mettre en place un cessez-le-feu dans la zone de désescalade d’Idlib. Non seulement les terroristes n’ont pas réduit leurs hostilités, mais ils ont au contraire intensifié leurs attaques», a indiqué le ministère dans un communiqué diffusé jeudi 6 février.

Il a précisé que «les morts et les blessés parmi les militaires syriens et les civils en dehors de la zone de désescalade se comptaient par centaines». Le ministère a par ailleurs dénoncé des attaques répétées contre la base russe de Hmeimim perpétrées à l’aide de drones de combat.

Aucune rencontre avec Erdogan dans l'agenda de Poutine

Le Kremlin a de son côté indiqué que des formations terroristes poursuivaient leurs activités dans une «zone de responsabilité turque». Le porte-parole de la présidence a également fait savoir qu’aucune rencontre avec le Président turc n’était actuellement prévue dans l’agenda de Vladimir Poutine, précisant qu’elle pourrait être rapidement organisée si besoin.

Zone de désescalade d'Idlib

 Recep Tayyip Erdogan (archive photo) - Sputnik Afrique
Erdogan menace Damas de représailles s’il ne retire pas ses militaires à Idlib
La zone de désescalade d'Idlib est l'une des quatre zones dont la création a été décidée lors des négociations à Astana (aujourd’hui Noursoultan) en mai 2017.

Elle s'étend sur le gouvernorat d'Idlib et certaines parties des gouvernorats voisins de Lattaquié, de Hama et d’Alep. La plupart de la zone d’Idlib est occupée par les terroristes du Front al-Nosra*, alors que les trois autres zones sont passées sous le contrôle de Damas en 2018.

En réponse aux tirs contre des zones résidentielles qui se poursuivaient en dépit d’un cessez-le-feu, les forces de Damas ont lancé fin janvier une vaste offensive à l’ouest d’Alep.

De son côté, Recep Tayyip Erdogan a sommé Damas de retirer ses troupes de la région du nord-ouest de la Syrie d'ici la fin du mois sous peine d'une intervention militaire.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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