«On ne transforme pas pour le plaisir de transformer», a assuré M. Philippe dans une allocution devant la communauté française à Dakar.
«On transforme car si on ne transforme pas notre pays, alors il est immobile et dans une situation dangereuse. Cette volonté de transformer elle est évidemment intacte», a-t-il ajouté.
Même si sur la réforme des retraites, il a dit respecter et «prendre au sérieux» une «certaine forme de scepticisme, voire de «résistance».
Faisant la promotion de l'action gouvernementale depuis deux ans et demi, il a ironisé sur la «capacité» qu'a la France à «s'interroger sur les bonnes nouvelles».
«Nous parlons souvent de ce qui ne va pas» mais «nous sommes parfois comme empruntés, hésitant, réticents à évoquer les bonnes nouvelles quand il y en a», a-t-il ajouté avant d'égrener des indicateurs de croissances, chômage ou créations d'emplois.
«On ne va pas commencer à danser la gigue parce que pour la première fois depuis 17 ans l'industrie recréé des emplois en net», a-t-il ajouté, cité par l'AFP. «Mais on ne vas pas s'excuser non plus de ce mieux. On ne va pas non plus dénigrer», a-t-il insisté.