Pascal Légitimus fait un parallèle entre les homosexuels et la pédophilie et s’excuse

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Le comédien Pascal Légitimus a déclaré ce 15 novembre, sur BFM TV, qu’il fallait dissocier l’homme et l’artiste, alors qu’il était interrogé sur l’affaire Roman Polanski. Pour rattraper ses propos, il a ensuite comparé l’homosexualité à la pédophilie et l’antisémitisme. Face à l’indignation générale, l’humoriste a tenu à présenter ses excuses.

Pascal Légitimus s’est excusé ce 16 novembre pour avoir fait un parallèle entre l’homosexualité et les accusations de viol et de pédophilie contre Roman Polanski. L’artiste a ainsi entraîné de vives réactions, alors qu’il essayait de rectifier des propos qu’il avait tenus sur l’affaire qui touche ce réalisateur faisant depuis peu l’objet de nouvelles accusations.

Interrogé sur la controverse autour de Roman Polanski et de son nouveau film «J’accuse», l’humoriste avait en effet appelé à dissocier l’artiste et l’homme, vendredi 15 novembre, sur le plateau des Grandes Gueules de BFM TV.

«À ce moment-là, on ne pourrait pas lire du Sade, Voltaire était raciste... À un moment donné, on ne peut plus rien faire. Moi je pense qu’il faut dissocier: il y a l’artiste et l’homme et ça c’est très important».

​Face aux nombreuses critiques, Pascal Légitimus a ensuite tenté de se rattraper sur Twitter, mais ses propos maladroits n’ont fait que remettre de l’huile sur le feu. Il a notamment fait un parallèle avec les cas de Cocteau, Genet et Trenet.

«Voltaire était raciste, Sade pervers, Céline vous savez, Jean Genet et Cocteau, Trenet homosexuels et pourtant vous appréciez leurs œuvres. Donc vous avez tous et toutes dissocié l’œuvre de son auteur», a-t-il notamment écrit.

Après avoir suscité une vague d’indignations, le comédien s’est excusé pour ses «propos flous». «Je me suis mal exprimé», a-t-il indiqué, avant d’ajouter qu’il ne cautionnait en aucun cas les agissements de Roman Polanski.

​Affaire Polanski

À la veille de la sortie de son nouveau film «J’accuse», Roman Polanski a été accusé de viol par une Française. Le cinéaste dément les faits, qui se seraient produits en 1975.

Depuis, de nombreuses personnes appellent au boycott du film, qui raconte l’histoire d’un homme accusé à tort.

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