La Bolivie se retire de l’alliance ALBA et compte quitter l’UNASUR

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La nouvelle ministre bolivienne des Affaires étrangères Karen Longaric a annoncé le retrait du pays de l’alliance des pays d’Amérique latine ALBA, au lendemain de la condamnation par cette organisation du «coup d’État» en Bolivie.

La Bolivie quitte L'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité commercial entre peuples (ALBA-TCP) et compte se retirer de l’union des nations sud-américaines (UNASUR), a annoncé vendredi 15 novembre la radio Erbol, qui se réfère à Karen Longaric, ministre bolivienne des Affaires étrangères nommée par la nouvelle Présidente par intérim, Jeanine Anez.

«Nous nous sommes retirés de l’ALBA et envisageons de quitter l’UNASUR», a indiqué Mme Longaric.

Le gouvernement bolivien a en outre démis de leurs fonctions le représentant de la Bolivie auprès de l’Onu Sacha Llorenti, l’ambassadrice à Cuba Ariana Campero, ainsi que 80% des ambassadeurs de Bolivie nommés à l’époque d’Evo Morales. Selon Mme Longaric, ils ne sont pas des diplomates de carrière, mais des agents politiques d’Evo Morales et du Mouvement vers le socialisme (MAS).

L’ALBA contre la démission d’Evo Morales

Le 14 novembre, les ministres des Affaires étrangères et chefs de délégation des pays membres de l’ALBA, réunis à Managua pour une réunion extraordinaire du conseil politique de cette organisation, avaient condamné le «coup d'État contre le Président légitime de Bolivie, Evo Morales», selon les médias.

Diego Pary, ministre des Affaires étrangères au gouvernement d’Evo Morales, qui a refusé de démissionner après le départ de M.Morales, a participé à la réunion du conseil politique de l’ALBA au Nicaragua.

Départ d’Evo Morales

Le Président bolivien Evo Morales, ainsi que son vice-Président et les dirigeants des deux chambres du parlement ont annoncé leur démission le 10 novembre pour mettre fin aux actions de protestation dans le pays.

Des manifestations et grèves ont débuté après la présidentielle du 20 octobre remportée par M.Morales. Selon un rapport de l'Organisation des États américains (OEA), des fraudes avaient été commises lors de cette élection. Carlos Mesa, le principal rival de Morales, a refusé de reconnaître les résultats du scrutin et l’armée et la police ont exigé d’Evo Morales qu’il quitte le pouvoir.

L’ancien Président est parti pour le Mexique qui lui avait accordé l’asile politique. Le 13 novembre, la deuxième vice-présidente du Sénat Jeanine Anez est devenue Présidente par intérim.

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