Ces interpellations, cinq dans un premier temps sur le motif de «participation à un attroupement armé», ont été suivies d'un «début de violences urbaines» et de nouvelles arrestations, a précisé cette source, confirmant une information de Nice-Matin.
Au total, neuf personnes étaient toujours en garde à vue dimanche matin sur la base d'une enquête confiée à la Sûreté départementale par le parquet de Nice. L'auteur du clip de rap lui-même fait partie des personnes gardées à vue.
«Ce sont les habitants du quartier qui nous ont alertés vers 16h quand ils vont vu dans la rue une cinquantaine de jeunes, dont certains avaient le visage dissimulé par des masques type Anonymous ou Casa del Papel, avec en leur possession de très belles répliques d'armes de guerre type Kalachnikov qui pouvaient faire penser à de vraies armes», explique cette source policière.
Parmi les personnes interpellées figurent trois mineurs, eux aussi placés eux aussi en garde à vue à l'exception de l'un d'entre eux qui, en raison de son jeune âge, n'a écopé que d'un rappel à la loi par un officier de police judiciaire. Un autre individu a également été placé en garde à vue après être venu proférer des outrages devant le commissariat situé dans ce quartier sensible de l'Est de la ville.
Le calme est revenu assez rapidement, vers 18h, indique la police, citée par l'AFP, qui a toutefois maintenu la sécurisation du secteur jusqu'en fin de soirée.