De nouvelles fresques antiaméricaines sur les murs de l’ex-ambassade US à Téhéran dévoilées - photos

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De nouvelles fresques à caractère antiaméricain ont fait leur apparition sur les murs de l’ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, peu avant le 40e anniversaire de la prise d'assaut de ce bâtiment, selon un correspondant de Sputnik présent sur place.

Les autorités iraniennes ont dévoilé ce samedi 2 novembre de nouveaux panneaux peints sur les murs de l’ex-ambassade américaine à Téhéran, aujourd’hui transformée en musée, à l’approche du 40e anniversaire de la prise d’assaut du bâtiment, a indiqué un correspondant de Sputnik sur place.

​Les fresques ont été réalisées par des étudiants du Bassidj, un mouvement paramilitaire de volontaires islamiques, précisent d’autres médias.

Pour effectuer les peintures, ils ont majoritairement utilisé le bleu, le blanc et le rouge, qui sont les couleurs du drapeau américain. Une des fresques montre, par exemple, une Statue de la Liberté démembrée.

Ancienne ambassade us à Téhéran - Sputnik Afrique
Le «nid d'espion» à Téhéran est aujourd’hui un musée
Les anciennes ont été effacées fin septembre.

Selon la presse, c’est le général de division Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution qui avait présenté les peintures aux journalistes.

Prise d’assaut

Le 4 novembre 1979, quelque 400 étudiants se définissant comme les membres de l’association des Étudiants musulmans suivant la ligne du leader de la Révolution islamique en Iran, l'ayatollah Khomeini, ont pris d'assaut l'ambassade américaine à Téhéran, déclarant qu'elle était un «nid d'espions et de comploteurs contre l'Iran». 52 diplomates américains y ont été retenus en otages pendant 444 jours.

En réponse, le Président des États-Unis Jimmy Carter a bloqué les comptes iraniens dans les banques américaines, annoncé un embargo économique ainsi qu’un embargo contre le pétrole du pays et a rompu les relations diplomatiques avec Téhéran.

En dépit du fait que les parties avaient par la suite réussi à régler ce problème en signant les accords d’Alger, les relations diplomatiques n’ont toujours pas été restaurées. C’est la Suisse qui représente les intérêts de Washington à Téhéran.

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