Attaque à la préfecture de police de Paris: qui étaient les victimes?

© REUTERS / CHRISTIAN HARTMANNDes policiers devant la préfecture de police de Paris
Des policiers devant la préfecture de police de Paris - Sputnik Afrique
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Quatre personnes ont perdu la vie jeudi dans la tuerie de la préfecture de police de Paris. Le Parisien a parlé à leurs proches pour en savoir plus sur leurs personnalités.

Les quatre victimes de Mickaël Harpon, tuées jeudi dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris, étaient toutes en poste depuis plusieurs années. Leurs prénoms, Aurélia, Anthony, Brice et Damien, «resteront tristement gravés dans l'histoire de la police», indique Le Parisien en dressant leurs portraits.

Le major Damien E., 50 ans, était père de deux enfants. Entré dans la police nationale en 1991, il était en poste à la DRPP (direction du renseignement de la préfecture de police de Paris), de même que le gardien de la paix Anthony L., âgé de 39 ans et également père de deux jeunes enfants. Ce dernier y travaillait depuis 2003.

«Vraiment très sympa»

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Brice L., célibataire sans enfant âgé de 38 ans, était adjoint administratif au sein de la DRPP depuis 2013. Ses voisins, sous le choc, se souviennent d'un jeune homme «vraiment très sympa», «souriant, agréable, discret sur ses activités professionnelles», ajoute le quotidien. Sa mère, gravement malade, est hospitalisée depuis plusieurs années et son père est décédé à la fin des années 1990.

Mère de deux garçons âgés de cinq et huit ans, Aurélia T., 39 ans, en poste dans la police depuis  2002, était membre du soutien opérationnel à la DSPAP (direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne). «Ce métier, c'était toute sa vie», a raconté au Parisien sa grand-mère Henriette. «Depuis qu'elle était toute petite, elle ne parlait que de devenir policière.» Elle se disait «très fière de son travail», «heureuse de faire partie de la police et d'être utile…». Aurélia avait même rencontré son futur mari au sein de la préfecture de police.

Les corps des quatre victimes reposent à l'institut médico-légal de Paris où sont venus, vendredi, les familles et les proches pour leur rendre un dernier hommage.

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