Les Gilets jaunes ont réussi leurs lancers de «bombes d’excréments» durant l’acte 16

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Suite à l’appel à fabriquer des «bombes d’excréments», plusieurs policiers ont été visés par des jets de matières fécales pendant l’acte 16 des Gilets jaunes à Marseille et à Montpellier, selon le syndicat policier Alliance. Au moins un agent a été blessé par l’un de ces projectiles.

Les forces de l'ordre sont devenues victimes de jets d'excréments au cours de la manifestation des Gilets jaunes samedi 2 mars à Marseille et à Montpellier, a dénoncé le syndicat policier Alliance.

À Marseille, «il y a eu un fonctionnaire de la BAC blessé au coude par un projectile rempli d'excréments», a déclaré la préfecture de police.

Au total, trois policiers ont été visés par de tels projectiles, a annoncé Rudy Manna, responsable local d'Alliance cité par La Provence et BFM TV.

«Des sacs remplis de m**de ont été jetés sur des policiers de la BAC et ont explosé. Trois fonctionnaires ont été souillés à un point inimaginable!», a-t-il constaté en poursuivant: «les policiers se sont sentis profondément humiliés».

«Ils en avaient dans les cheveux, sur les chaussures, ils ont dû jeter leurs fringues. Jamais, m'ont-ils dit, ils n'ont été aussi humiliés!», a annoncé Rudy Manna.

«Et comme c'était vraiment une après-midi de merde, les douches ne marchant pas au commissariat Nord, ils ont dû se nettoyer à l'eau glacée dans le garage…», a-t-il poursuivi.

L'acte 8 des Gilets jaunes à Paris - Sputnik Afrique
«Demain, c’est cacatov party»: préparation sur les réseaux sociaux à l’acte 16 (images)
À l'image de leurs confrères de Marseille, les manifestants de Montpellier «ont rempli des ballons d'excréments» avant de les jeter sur les policiers, a expliqué un autre responsable local d'Alliance, Rémy Alonso.

À la veille de l'acte 16 des Gilets jaunes, les appels à fabriquer des «bombes d'excréments» se sont multipliés sur les réseaux sociaux, notamment Twitter.

Face aux grenades lacrymogènes et assourdissantes ainsi qu'aux LBD, les Français font régulièrement preuve d'imagination afin de résister aux forces de l'ordre lors des manifestations. La ZAD de Notre-Dame-des-Landes s'est avérée être une terre de créativité et d'innovations dans ce domaine. Des ateliers spéciaux de confection de «cacatov», «pipitov» et autres «bombes bactériologiques» y existaient déjà, les zadistes mélangeant des excréments avec de l'eau dans des sachets en plastiques ou dans des bocaux.

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