La police marocaine aurait épinglé un Irakien soupçonné de financer le terrorisme en Syrie

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La police marocaine a arrêté mercredi 6 février un Irakien qu’elle soupçonne de financer le terrorisme en Syrie et en Irak, ont confié des sources au site Le 360. Début janvier, l’Algérie avait tiré la sonnette d’alarme quant à l’arrivée au Maghreb d’anciens combattant ayant pris part aux conflits dans ces pays.

Dans le sillage des alertes lancées début janvier par les autorités algériennes mettant en garde contre l'arrivée au Maghreb d'anciens combattants en Syrie et en Irak, les forces marocaines de sécurité ont procédé à l'arrestation d'un Irakien, selon des sources sécuritaires citées par le site d'information Le 360. La personne arrêtée mercredi 6 février à Casablanca est soupçonnée de collecter des fonds au profit de djihadistes activistes en Syrie et en Irak.

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Exploitant des renseignements fournis par la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), les unités de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) ont procédé à l'arrestation d'un ressortissant irakien dans la ville Casablanca.

Les renseignements fournis par la DGST indiquaient que la personne s'était «investie clandestinement dans la collecte de fonds au profit de combattants djihadistes opérant dans la zone syro-irakienne.

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Expliquant le mode opératoire utilisé par le prévenu pour acheminer les sommes collectées vers les zones de combat, ces mêmes sources ont relevé que «le suspect recourait à des intermédiaires ou portes-courriers chargés du convoyage de sommes importantes en devises en dehors du royaume».

«Il y a une volonté de déplacer vers l'Algérie des conflits de zones de guerre et de zones de crise», a déclaré mercredi 6 janvier Hassan Kacimi, directeur d'étude au ministère algérien de l'Intérieur en charge du dossier des migrations, dans un entretien accordé au site d'information Tout Sur l'Algérie (TSA). Selon lui, des combattants de l'Armée syrienne libre (ASL) ont été arrêtés à la frontière sud de l'Algérie avec le Mali et le Niger alors qu'ils se fondaient au milieu de migrants venus de Syrie.

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Pour M.Kacimi, il n'y a aucun doute quant à la motivation de l'arrivée dans les régions du Maghreb et du Sahel de ces combattants ayant participé à la guerre en Syrie. «Il y a des enjeux géostratégiques, un rééquilibrage de forces au niveau de certains espaces plus au moins sensibles et stratégiques où il y a beaucoup de minéraux pour lesquels il y a une concurrence féroce pour leur contrôle», a-t-il déclaré.

Tout en indiquant que sur les 150 Syriens, Palestiniens et Yéménites refoulés il y avait «35 militaires [de l'ASL, ndlr] dont des officiers et des officiers de rang», Hassan Kacimi a précisé que «derrière tout cela, il y a une logistique, une organisation et des moyens financiers». «Le dernier de ces gens-là a dépensé plus de deux millions de dinars [14.800 euros, ndlr]. Sur certains, on a retrouvé plus de 15.000 dollars [13.100 euros, ndlr] dans la poche», a-t-il souligné en lançant qu'«il y a eu beaucoup de complicité locale dans les capitales par lesquelles ils sont passés».

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