«Violences volontaires»: enquête contre des Gilets jaunes ayant attaqué des policiers

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Après que trois motards de la police ont été pris à partie sur les Champs-Élysées ce samedi lors du 6e acte des Gilets jaunes, le parquet de Paris a annoncé dimanche l'ouverture d'une enquête pour «violences volontaires» commises contre ces agents des forces de l'ordre.

Au lendemain des heurts survenus à Paris entre manifestants Gilets jaunes et policiers à moto, dont les vidéos ont été largement relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux, le parquet de Paris a ouvert dimanche une enquête concernant les violences commises.

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Confiée au 1er district de la police judiciaire parisienne, l'enquête porte sur des «violences volontaires avec arme en réunion sur personnes dépositaires de l'autorité publique et dégradations de biens publics», a précisé le parquet, cité par l'AFP.

Samedi vers 17h30, trois motards, membres de la Compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI), positionnés au croisement de l'avenue George V et des Champs-Élysées, ont été agressés par un groupe de Gilets jaunes qui voulait a priori en découdre avec les forces de l'ordre.

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Se sentant menacé, l'un des policiers a sorti son arme de service et l'a pointée en direction des manifestants pour les faire reculer. Selon la préfecture de police, un motard «qui avait été appelé sur un mouvement de foule, a été pris à partie, jeté à terre avec sa moto. Il s'est dégagé. La moto est endommagée mais pas abandonnée».

Il n'y avait pas eu d'interpellation à l'issue de ces faits, a précisé la préfecture de Paris.

Le Premier ministre Edouard Philippe a fustigé dimanche sur Twitter «des agressions d'une violence inouïe contre des policiers».

«Les réponses judiciaires les plus sévères seront apportées», a assuré dimanche Emmanuel Macron, en déplacement au Tchad, faisant allusion à ces débordements.

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a jugé que les policiers avaient eu «une attitude exemplaire face à des attaques inqualifiables».

Le syndicat Unsa-Police a dénoncé pour sa part «une tentative de lynchage sur les Champs-Élysées».

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