La Gendarmerie nationale a officiellement remercié sa «Marianne», devenue célèbre sur les réseaux sociaux à la suite de l'acte 5 de la mobilisation des Gilets jaunes à Paris, qui s'est déroulé le 15 décembre dernier.
Ainsi, le 20 décembre, cette gendarme mobile, accompagnée de ses collègues, s'est rendue à la rencontre organisée avec Richard Lizurey, le Directeur général de la Gendarmerie nationale.
#LeSaviezVous Depuis 2015, 302 femmes dont 12 officiers ont rejoint les rangs de la #GM.4⃣ d'entre elles commandent un #EGM. Ce jour, le #DGGN a tenu à recevoir l'une d'elle accompagnée de plusieurs de ses camarades pour les remercier de leur engagement remarquable au quotidien. pic.twitter.com/DlzfFEZ1RD
— Porte-parole de la Gendarmerie Nationale (@PorteparoleGN) 20 декабря 2018 г.
Le service de presse de cette dernière a également précisé que, le 15 décembre dernier, la militaire en question avait été «rappelée de permission avec tous les camarades de son escadron», faisant ainsi «preuve d'une disponibilité sans faille».
#15décembre Rappelée de permission avec tous les camarades de son escadron, cette gendarme a fait preuve d'une disponibilité sans faille. Elle sera reçue cette semaine par le Général d'armée Richard Lizurey, directeur général de la #GendarmerieNationale #TousEnsemble https://t.co/kJukEi99q2
— Porte-parole de la Gendarmerie Nationale (@PorteparoleGN) 16 декабря 2018 г.
Vu l'intérêt croissant pour son identité, plusieurs médias ont décidé de lever le voile sur sa personne. Selon le magazine L'Essor, la gendarme est née dans une famille dévouée au service, sa mère, son père et son grand père étant eux aussi gendarmes.
Avant d'intégrer la gendarmerie mobile, la jeune femme aurait été gendarme adjoint volontaire et réserviste.
La #Marianne de gauche m’est plus agréable au regard que la #féministe hystérique de droite.
— Paques Christopher 🇫🇷 ن ⚖️🤵 (@Christopherpqs) 15 декабря 2018 г.
La Marianne de gauche représente bien plus pour les femmes que son hystérique opposante.
Elle condense tout ce que la #France a de plus beau et de plus noble. pic.twitter.com/ITsereRbs1
Le 15 décembre, les Champs-Élysées ont été le théâtre d'une performance de l'artiste Déborah de Robertis, lorsque ses 5 «Mariannes» en vestes rouges laissant entrevoir leurs poitrines dénudées ont fait leur apparition au cours de la manifestation des Gilets jaunes.
C'est ainsi que les images de cet incident ont fait le tour du Web, gagnant rapidement en popularité. Un des clichés montrant la jeune gendarme face à l'une des artistes, les yeux dans les yeux, a fait débattre les twittos des valeurs de la République.
Ainsi, la majorité est tombée d'accord avec l'idée selon laquelle la «vraie Marianne» se trouvait à gauche sur l'image, malgré le fait que le vêtement de celle de droite était censé symboliser le bonnet phrygien.