Le président de l'Assemblée nationale pris en flagrant délit de fake news en Suisse

© REUTERS / Gonzalo FuentesRichard Ferrand
Richard Ferrand - Sputnik Afrique
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Le président de l'Assemblée nationale française, Richard Ferrand, a été pris en flagrant délit de fake news par l’ancien maire de Genève pour avoir tenté de nier ses propos peu flatteurs tenus au sujet du référendum helvétique en juillet 2018. Les internautes n’ont pas tardé à reprendre la polémique sur les réseaux sociaux.

Guillaume Barazzone, l'ancien maire de Genève, a critiqué sur Twitter les assertions de Richard Ferrand, qui datent de l'été dernier et qui ont été rediffusées le 17 décembre sur France 3, qui ironise alors sur les bienfaits du référendum en Suisse. Le reportage de France 3 faisait en fait référence au dernier revirement du gouvernement français qui se dit désormais prêt à faire évoluer sa position sur le référendum d'initiative citoyenne (RIC) suite aux protestations des Gilets jaunes.

Le président de l'Assemblée nationale a «formellement» nié l'authenticité de ces assertions sur Twitter:

Toutefois, le problème est que la vidéo en question — dans laquelle on peut l'entendre faire cette déclaration — est bel et bien disponible sur internet, ce qui n'a pas tardé à provoquer un tollé sur les réseaux sociaux.

«Richard Ferrand commence à perdre la mémoire», a ironisé un internaute sous son tweet.

D'autres l'ont appelé à présenter ses excuses à la Suisse:

Dimanche, dans une interview accordée aux Échos, Édouard Philippe a annoncé la tenue d'un débat sur le référendum d'initiative citoyenne (RIC) qui, selon lui, «peut être un bon instrument dans une démocratie mais pas sur n'importe quel sujet ni dans n'importe quelles conditions». Il a ainsi répondu aux revendications des Gilets jaunes qui ont réclamé cette possibilité afin de «rendre au peuple son rôle souverain».

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