L'Iran confirme son récent tir de missile

© AP Photo / Amir Kholousi, ISNA Essai d'un missile iranien. Image d'illustration.
Essai d'un missile iranien. Image d'illustration. - Sputnik Afrique
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Les Gardiens de la Révolution islamique ont confirmé avoir mené un «récent» test de missile, a rapporté mardi l'agence de presse iranienne Fars sans pourtant préciser ni la date de l'essai, ni le type de missile testé.

Les Forces armées iraniennes ont confirmé le récent test de missile. Cette information a été annoncée par le général de brigade Amirali Hajizadeh, commandant de la force aérospatiale des Gardiens de la Révolution islamique, cité par l'agence de presse Fars.

«Nous poursuivons nos essais de missiles et ce (tir) récent fut un test important», a affirmé, selon Fars, le général de brigade Amirali Hajizadeh, commandant de la force aérospatiale des Gardiens de la Révolution islamique.

Fars ne précise ni la date exacte de l'essai, ni le type de missile testé ce jour-là.

Début décembre, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo avait dénoncé ce qu'il avait qualifié de nouvel essai iranien d'un «missile balistique de moyenne portée capable de transporter plusieurs ogives» et «de frapper certaines régions d'Europe et partout au Moyen-Orient».

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Pompeo accuse l’Iran d’avoir testé un missile en violation d’une résolution du CS de l’Onu
Washington a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu sur la question du programme balistique iranien. Lors de cette réunion, le 4 décembre, les États-Unis ne sont pas parvenus à obtenir comme ils le souhaitaient une «condamnation unanime» de ce tir comme une «violation» des engagements iraniens.

Washington explique le déploiement de son bouclier antimissile en Europe par une menace balistique émanant d'Iran. En mai dernier, les États-Unis ont annoncé leur retrait de l'accord de Vienne sur le dossier du nucléaire iranien conclu en juillet 2015, avant de rétablir une première série de sanctions contre Téhéran en août. De nouvelles sanctions ciblant le secteur pétrolier iranien ont été introduites au début du mois de novembre.

Les pays membres de l'Union européenne, tout comme la Russie et la Chine, ont pour leur part indiqué vouloir préserver l'accord de Vienne. Les États signataires du document sont ainsi convenus de poursuivre leurs efforts pour maintenir les échanges commerciaux avec Téhéran malgré le rétablissement des sanctions américaines.

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