Une chute alarmante de la popularité pour Emmanuel Macron présenterait donc le risque de subir une défaite face à ces courants sur la scène européenne.
C'est entre autres ce que mettent en avant les chefs des partis d'opposition.
Jean-Luc Mélenchon insiste sur le fait que «Macron et Philippe n'ont pas pris la mesure du moment».
#Macron et #Philippe n'ont pas pris la mesure du moment.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 4 décembre 2018
Ils annoncent des reports de taxe jusqu'à après les élections européennes.
On n'apaise pas une révolution citoyenne avec ce genre d'artifices politiciens.#GiletsJaunes
Marine Le Pen a d'ailleurs été la première à faire le lien entre ce gel et les élections européennes sur Twitter.
6 mois?
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 4 décembre 2018
6 mois…
Sûrement un hasard si ça nous porte juste quelques jours après les élections #Européennes2019… MLP #moratoire https://t.co/650iPhV0Co
Edouard Philippe a annoncé que «Trois mesures fiscales devaient entrer en vigueur le 1er janvier prochain: la hausse de la taxe carbone sur l'essence, le fioul et le diesel, la convergence de la taxation du gasoil sur l'essence et l'alignement de la fiscalité du gasoil pour les professionnels avec celle appliquée aux particuliers […]. Je suspends pour six mois l'application de ces mesures fiscales», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a assuré avoir pris ces décisions car «il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas voir ni entendre cette colère. Je l'entends et j'en mesure la réalité, la force et la gravité. C'est la colère de la France qui travaille dur et qui peine à joindre les deux bouts».
Quoiqu'il en soit, difficile de dire si ces annonces calmeront la constatation des «gilets jaunes» et conduiront à une annulation des rassemblements organisés sur les réseaux sociaux à Paris.